Voilà une nouvelle décision de justice qui pourrait encore ralentir la construction du Grand Stade de Lyon, et redonner du courage à ses opposants, souvent déboutés depuis des mois. Le tribunal administratif de la capitale des Gaules, saisi par une association de contribuables, la CANOL, vient de casser une décision datant du 18 avril 2011, dans laquelle les élus lyonnais offraient la possibilité au président du Grand Lyon, le maire Gérard Collomb, de vendre plus de 300 000 m2 de terrains à la Foncière de l'Olympique Lyonnais, la filiale immobilière de l'OL chargée de la construction du futur Stade des Lumières.
La raison ? Le montant de la cession des terrains, soit plus de 12ME, qui « n'avait pas été restitué dans toute sa portée », rapporte Le Progrès. Autrement dit, comme l'avait expliqué l'avocat des requérants Etienne Tête, la promesse de vente a été faite « à un prix inférieur de ce qui devrait être le bon prix ». Un nouveau Bureau des élus du Grand Lyon va devoir se réunir pour délivrer un nouveau contrat de vente en bonne et due forme, qui va sans aucun doute encore freiner les avancements des travaux. Le Grand Stade de Lyon est initialement prévu pour l'été 2015.