Peter Bosz a donné le feu vert après la défaite à Metz, la saison de l’OL est bien un échec et l’entraineur lyonnais l’a reconnu ouvertement. Le bilan effectué par L'Equipe fourmille de révélations étonnantes.
Pas de place dans le dernier carré de l’Europa League, pas de place européenne pour la saison prochaine à moins d’un miracle, l’OL est très loin du niveau attendu et les propos éternellement optimistes de Jean-Michel Aulas n’y changeront rien. Le technicien néerlandais n’est pas sûr de conserver son poste, et une révolution est possible, d’autant plus que de nouveaux actionnaires vont arriver dans les prochaines semaines. Mais ces changements ne seront que les conséquences d’une saison catastrophique où la gestion aura explosé en vol, à l’image de l’annonce de Juninho de la fin de sa collaboration à la mi-temps de l’exercice, et son départ quasiment dans la foulée.
C’est parti en vrille dès l’été
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Ce mardi, L’Equipe s’est penchée sur cette saison décevante, et révèle des dessous assez incroyables. Cela va contribuer à la légende de l’Olympique Lyonnais, mais vraiment pas dans le bon sens du terme. Les choses se sont rapidement compliquées avec l’échec du recrutement de Christophe Galtier, qui a pris peur à l’idée de travailler avec Juninho selon le quotidien sportif, le temps perdu pour boucler le transfert de Gaëtan Laborde qui signera à Rennes alors qu’il n’attendait qu’un mot de l’OL, la signature de Xherdan Shaqiri sans vraiment savoir où l'utiliser, et l’arrivée en urgence de Jérôme Boateng sans que les dirigeants lyonnais ne se soient renseignés sur son procès pour violence domestique…
Marcelo se lâche un peu trop dans le vestiaire
Les résultats ne viennent pas, Peter Bosz se plaint beaucoup, notamment du faible niveau technique et tactique de ses joueurs, et de la mentalité. Marcelo n’aide pas, lui qui multiple « les flatulences dans le vestiaire », et se marre en permanence. Le rire de trop quand l’OL vient de se faire humilier à Angers, ce qui pousse Juninho et Bosz à envoyer le Brésilien en N2. Mais la méthode Peter Bosz ne passe pas, et ce n’est pas le cas sur le plan humain non plus. Agacé par le comportement de ses joueurs, l’entraîneur néerlandais n’hésite pas à les reprendre de volée devant tout le monde. Il se fritte avec Cherki, Da Silva et Dubois, et se bat même avec Bruno Guimaraes lors d’un entrainement. Certains joueurs lâchent, comme Jason Denayer une fois qu’il n’a pas obtenu de prolongation, ou Tino Kadewere, qui est agacé par le fait que l’OL lui doive de l’argent après sa blessure. Selon l’ancien havrais, il manque 200.000 euros sur son compte en banque.
Aulas pris au dépourvu
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Une situation tendue donc, et pour la première fois de l’histoire du club, c’est absolument à tous les niveaux. Peter Bosz pourrait être conservé à l’arrache malgré les résultats décevants, l’organigramme est parti pour être revu, et Jean-Michel Aulas a pris un terrible coup de vieux. Entre son positionnement lors des incidents d’OL-OM et le fait qu’il ne soit pas mis au courant par les actionnaires de leur volonté commune de vendre leurs parts, le président lyonnais a certainement vécu l’une de saisons les plus difficiles de sa carrière. Là dessus, tout le monde est d’accord à l’OL.