Cette semaines, le PSG et l'OL joueront les quarts de finale de la Ligue des champions. Mais c'est du côté de Paris où l'on est le plus fébrile.
Si l’Atalanta n’est pas simple à jouer cette saison, ce n’est pas faire injure au club italien que de dire que Manchester City paraît mieux armé pour ce Final 8 de la Ligue des champions. Pourtant alors que le Paris Saint-Germain va devoir se coltiner la formation de Bergame et que l’Olympique Lyonnais aura les Citizens sur sa route, ce sont les joueurs de Thomas Tuchel qui semblent avoir le plus pression avant les quarts de finale. Pour Denis Balbir, aussi dingue que cela soit, l’Olympique Lyonnais aborde le rendez-vous face à Manchester City presque tranquillement tandis que le PSG a renoué avec ses vieux démons.
Dans sa chronique sur ButFootballClub, le journaliste avoue que tout cela ne l’étonne finalement pas tant que cela, le Paris Saint-Germain semblant devoir vivre avec cette peur qui s’empare de lui lors des grands échéances européennes à l’inverse du club de Jean-Michel Aulas. « Ce qui est assez paradoxale, c’est de voir la différence de climat entre l’OL et le PSG. A Lyon, on est habitué à l’Europe et on n’a pas grand-chose à perdre. Il y a un vrai ADN qui était déjà présent à l’époque de Garde, Genesio ou des entraîneurs passés. Le contraste est vraiment saisissant avec Paris qui a une obligation de résultat compte-tenu du caractère modeste de l’adversaire et renvoie davantage de craintes par rapport à l’évènement. Au niveau physique, l’OL me paraît en avance sur le PSG. Cela se voit au niveau de l’infirmerie où Paris cumule les galères à l’approche de l’évènement. Il y a un vrai problème de préparation. Au delà de ça, on sent que le PSG aborde son match face à l’Atalanta avec un problème mental, avec le traumatisme des années précédentes. Mercredi, toute la pression sera sur Paris qui a eu la chance de tirer un bon tableau. Mais, comme à chaque fois, le PSG se met la pression tout seul. Tout l’inverse d’un Lyon qui gère très bien la pression d’une élimination qui le priverait d’Europe », explique Denis Balbir, qui ne serait pas étonné de voir le Paris Saint-Germain craquer encore une fois au pire moment.