Lacombe défend la charnière centrale de l'OL

En l’absence de Toulalan, Cris pensait bien continuer sur sa lancée de la fin de match face à Montpellier en étant associé à Lovren pour former la charnière centrale amenée à démarrer contre Toulouse dimanche. Mais le défenseur brésilien pourrait bien ne pas être de la partie au Stadium, un terrain maudit pour lui puisqu’il s’y est rompu les ligaments croisés en 2007. Cris, touché au thorax, n’est pas entièrement rétabli et la possibilité de voir Pape Diakhaté retrouver l’axe pour la première fois depuis son calvaire niçois est donc réelle. Si Claude Puel ne se fait pas de souci à ce sujet, estimant que le Sénégalais « était là pour répondre présent », Bernard Lacombe a tenu à devancer d’éventuelles critiques, responsabilisant l’ensemble de l’équipe lyonnaise dans le comportement de la doublette défensive.

« Une charnière dépend aussi du milieu qu’elle a devant elle. A l’époque de Cris-Caçapa, il y avait Tiago, Diarra ou Juninho devant eux. Ils n’avaient qu’une passe de trois mètres à faire », a rappelé le conseiller du président Aulas, qui ne souhaite pas voir tous les maux de l’Olympique Lyonnais retomber sur une charnière centrale qui peine grandement à se stabiliser tout de même.