S’il a souvent cité le Borussia Dortmund comme l’exemple à suivre pour l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune a confié dans la Provence qu’il estimait qu’Arsenal, adversaire mardi soir de l’OM, était également un modèle très valable. Mais, c’est en ayant un stade permettant de gagner beaucoup d’argent que le patron de l’OM voit une solution fiable pour remplir les caisses, un discours qui n'est pas sans rappeler celui de Jean-Michel Aulas, qui le dit depuis des années du côté de Lyon.
« Dortmund ne pouvait pas rivaliser financièrement avec le Bayern Munich, comme Arsenal ne le pouvait pas non plus face à Manchester City, Manchester United et Chelsea. Pour autant, même avec des moyens "inférieurs" à leurs concurrents nationaux, cela ne les a pas empêchés de bâtir des équipes compétitives sur la durée, dans l’ombre des gros, et de pouvoir aujourd’hui les regarder dans les yeux, explique, dans le quotidien régional, Vincent Labrune, qui estime comme le patron de l'OL, que c’est avec un stade rénové que l’OM pourra s’en sortir. Il faut, pour y parvenir, pouvoir également bénéficier de recettes de stade importantes, car eux sont propriétaires de leur enceinte...D’où l’impérieuse nécessité que le nouveau Vélodrome soit réellement générateur de recettes additionnelles si on veut aller au bout de notre stratégie. » A la seule différence que l'OM n'est pas propriétaire du Vélodrome, alors que l'OL le sera du futur Stade des Lumières.