Vainqueur de sa poule de Ligue des Champions devant de solides formations européennes comme Donetsk ou Porto, l’APOEL Nicosie était le premier le plus désiré au moment du tirage au sort. Personne n’ira donc se plaindre côté lyonnais de devoir affronter le champion de Chypre, même si cela ne veut bien évidemment pas dire que la qualification est déjà dans la poche. D’ailleurs, pour Anthony Reveillère, cette confrontation représente le match piège par excellence, même si la meilleure façon de l’éviter est de se rappeler la chance assez incroyable que l’OL possède d’être encore en course après le scénario complètement fou de la dernière journée.
« C’est bizarre, parce que tout le monde voulait tomber sur Nicosie, et aujourd’hui, quand j’en parle autour de moi, tout le monde me dit que c’est une super équipe. Nicosie a éliminé Donetsk et Porto, deux équipes qu’on a rencontrées pendant notre préparation, l’été dernier, et c’est du costaud. Notre chance, ce n’est pas de rencontrer Nicosie, c’est d’être encore là. Quand on voit d’où l’on vient... », s’est remémoré dans les colonnes de L’Equipe le latéral lyonnais, qui a ainsi passer la phase de poule pour la 10e fois consécutive dans sa carrière, après avoir connu cette réussite avec Valence avant de venir à Lyon.
