Dès la fin du match Dijon-OL, on a vu le président du club bourguignon aller dire à l'arbitre de la rencontre qu'il n'était pas vraiment emballé par ce qu'il avait vu, notamment deux actions qui selon le DFCO pouvaient valoir un penalty pour Dijon, et sur la seconde l'expulsion de Rafael, déjà averti. Le défenseur brésilien de l'Olympique Lyonnais estime toutefois que c'est aller vite en besogne que de hurler au scandale. « Le penalty? Peut-être, mais je ne pense pas qu'il y avait penalty. J'essayais de fermer la frappe. Ça va vite. C'est comme ça », explique Rafael.
Du côté de Dijon, Olivier Dall'Oglio était lui très agacé. « Parfois, on sent qu'on est un tout petit club, on le ressent. Je n'ai pas l'habitude de dire ça, je n'aime pas trop le dire. Mais là c'était clair, net, et précis. On l'a bien compris. Il y a un penalty qui est flagrant. Il y a une grosse faute, qui mérite un jaune. L'arbitre le sait. Je n'ai pas envie de me plaindre, mais pour nous ça ne s'équilibre pas. Quand on fait les comptes, on a eu énormément de penalties contre nous. Parfois de notre faute, mais il y aussi des penaltys qui sont surprenants. C'est difficile de rentrer dans le vestiaire, et de voir que les joueurs se sentent frustrés et volés. C'est le sentiment qu'on a », a expliqué le coach dijonnais.