Le match totalement dingue entre l’OL et Brest dimanche soir (4-3) a suscité de nombreuses polémiques au sujet de l’arbitrage du côté de Brest, où l’on ne digère pas certaines décisions de Mathieu Vernice.
Penalty oublié malgré une main flagrante de Jake O’Brien, exclusion lunaire pour Pierre Lees-Melou, l’arbitrage de Mathieu Vernice laisse un goût très amère aux dirigeants du Stade Brestois après le déplacement à Lyon, dimanche soir (4-3). Si le spectacle a été au rendez-vous, avec deux équipes joueuses et qui ont proposé un joli spectacle au Groupama Stadium, l’arbitrage n’a pas été à la hauteur de l’évènement à tous les instants de la rencontre et ce ne sont pas les Bretons qui vont dire le contraire. Dès le coup de sifflet final au micro du diffuseur Prime Video, le milieu de terrain brestois Pierre Lees-Melou ainsi que son entraîneur Eric Roy ont pesté contre certaines décisions de Mathieu Vernice. Dans L’Equipe, le directeur sportif Grégory Lorenzi en a remis une couche, estimant clairement que l’arbitre de la rencontre avait choisi son équipe et que tout a été fait pour faire perdre Brest contre l’OL dimanche soir au Groupama Stadium.
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« On sait très bien que Brest dérange peut-être » a d’abord lancé Grégory Lorenzi, directeur sportif de Brest, avant de poursuivre. « Ce soir l'arbitre a penché pour son camp, le côté lyonnais. La réception de Monaco ne sera pas simple, avec, encore une fois, un léger avantage de leur côté, car je sais très bien que les arbitres aujourd'hui sauront quoi faire dans les derniers matches. C'est l'historique de la Ligue 1, les grosses équipes doivent être en haut. Nous, on est le petit, personne ne peut m'empêcher de le penser et je ne crois pas me tromper. Quand on voit les décisions on s'interroge » a lancé le directeur sportif breton, très en colère contre Mathieu Vernice, peu habitué des chocs du championnat de France et qui se fait secouer depuis dimanche soir.
La direction du Stade Brestois sort du silence
Le président brestois Denis le Saint s’est lui plaint de la mauvaise utilisation de l’assistance vidéo, ce qui a grandement pénaliser son club. « En première mi-temps, on a une tête de Mounié et un adversaire qui dévie de la main de manière manifeste. Mais l'arbitre ne fait pas appel au VAR. En fin de deuxième mi-temps, il fait appel au VAR. Il faut absolument encadrer l'usage du VAR, sinon on arrive à ces dysfonctionnements » s’inquiète le président de Brest, à qui il n’a pas échappé que la VAR n’avait pas été utilisée pour la main de Jake O’Brien. Au contraire, lorsqu’il a été question de juger la faute sur Alexandre Lacazette en fin de match, l’arbitre a pris le temps de se déplacer pour visionner les images. De quoi rendre fous de rage les joueurs, les supporters et les dirigeants de Brest après ce match d’anthologie.