L’élimination de l’OL dès les quarts de finale de la Ligue des Champions féminine ne passe pas pour Jean-Michel Aulas, révolté par l’arbitrage.
Jeudi soir, l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais jouait sa qualification en demi-finale de la Ligue des Champions face aux Anglaises de Chelsea. Après leur défaite 1-0 en France au match aller, l’équipe de Sonia Bompastor était dans l’obligation de l’emporter par deux buts d’écart pour se qualifier. Après 120 minutes de jeu, l’OL pensait tenir son exploit puisque les coéquipières de Wendie Renard menaient 2-0, un score qui aurait qualifié les Fenottes. Malheureusement pour Lyon, l’arbitre croate Ivana Martincic, alertée par l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a sifflé un penalty pour Chelsea dans le temps additionnel, qui a permis aux Blues de revenir à 2-1 et d’accrocher la séance de tirs au but.
L'OL éliminé sur une décision arbitrale
En direct, l’arbitre de la rencontre n’avait pas signalé la faute de Vicki Becho sur Lauren James. Il faut dire que le contact parait infime entre la défenseuse de l’Olympique Lyonnais et l’attaquante de Chelsea. Alertée par la VAR, Ivana Martincic a visionné les images de longues minutes avant de signaler le penalty. Une décision arbitrale décisive dans la défaite et l’élimination de l’OL et qui ne passe pas auprès de l’état-major des Gones. Sonia Bompastor mais également le président Jean-Michel Aulas sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un véritable scandale d’arbitrage durant ce quart de finale de la Ligue des Champions féminine.
🏁 Nos Lyonnaises s'inclinent en quarts de finale de la #UWCL après une séance de tirs au but face à Chelsea.#CHEOL I #UWLC 🔴🔵 pic.twitter.com/BKFFWOFMtT
— OL Féminin (@OLfeminin) March 30, 2023
« Je pense que c’est toujours difficile de revenir sur un fait de jeu qui visiblement est contestable. L’arbitre ne voit pas le penalty, le VAR la rappelle à l’ordre et après ce sont les interprétations. Cela nous rappelle de tristes souvenirs à Eindhoven (Ligue des Champions homme en 2005). Quand on fait tous les efforts qu’elles font pour arriver à battre Chelsea dans le temps réglementaire, on a vraiment un sentiment d’injustice et cela gomme les aspects positifs de la soirée. C’était un exploit qui s’est transformé en cauchemar » a pesté Jean-Michel Aulas en zone mixte après la rencontre. La déception était également bien présente pour la coach Sonia Bompastor, qui sait que l’élimination de son équipe s’est jouée sur une décision d’arbitrage très contestable.
Aulas et Bompastor écœurés par la VAR
« J'ai revu les images, c'était important pour moi de les revoir. En direct, l'arbitre prend la bonne décision, elle ne siffle pas. Le VAR lui demande de venir revisionner les images. À partir du moment où le VAR fait appel à elle, il est difficile pour l'arbitre de le déjuger. Chelsea, sur la fin des prolongations, elles n'attendaient que ça. Je trouve que le VAR s'est fait berner sur ce coup-là. C'est difficile, clairement il n'y a pas faute quand je revois les images, d'où le sentiment de frustration ce soir » regrette Sonia Bompastor, fière de ses joueuses malgré l’élimination et qui regrette cette décision arbitrale à la 120e minute qui prive les filles de l’OL d’un grand bonheur avec une demi-finale de Ligue des Champions qui s’envole brutalement.