De très gros incidents ont opposé, sur une gare de péage de l'A1 menant à Lille, des supporters du PSG à ceux de l'Olympique Lyonnais. Du côté de l'OL, on accuse des fans du PSG d'avoir tendu un guet-apens.
Le football français fait parler de lui ce dimanche dans la presse européenne, mais ce n'est pas pour de bonnes raisons. Les médias étrangers se focalisent sur l'invraisemblable chaos vécu samedi après-midi sur l'autoroute menant vers le stade de Lille où l'OL et le PSG s'affrontaient en finale de la Coupe de France. Si heureusement aucun blessé grave n'est à déplorer, des images d'une violence extrême ont choqué tout le monde, stigmatisant une fois de plus le football pris en otage par quelques centaines d'Ultras. Il est difficile de dire à qui incombent les responsabilités de cette violence extrême, même si le Collectif Ultras Paris pointe du doigt les Bad Gones, mais dans Le Progres, le chauffeur d'un des bus lyonnais affirme que tout était prêt pour tendre un traquenard aux supporters de l'OL, mettant même en cause ses collègues au volant de bus parisiens qui l'auraient volontairement coincé.
Se dañó el ambiente en la previa de la final de @coupedefrance ultras del #PSG y #Lyon dejan destrozos considerables
— Adolfo José 🇨🇴 ⚽ (@AdolfoJoseAR3) May 25, 2024
informa @RMCsport @AndiOnrubia @PSG_inside @OL @lacasacatv pic.twitter.com/Qxs1vbEQ77
Se confiant au quotidien régional, le chauffeur du véhicule transportant des fans de l'Olympique Lyonnais ne veut pas comparer avec ce qu'il s'était passé à l'automne à Marseille, estimant que là le piège était tendu d'avance. « On peut parler de guet-apens. Arrivés au péage de Fresnes, près d’Arras, on a eu la stupéfaction de voir 14 bus emmenant des supporters du PSG déjà sur place. Très vite, c’est parti en vrille. Des bus nous ont coincés, devant et derrière. Moi, je conduisais le premier véhicule. Un pseudo-supporter a caillassé mon parebrise et une vitre arrière. D’autres agresseurs s’en sont pris au second bus. Ils l’ont incendié à l’aide de fumigènes… Et ainsi de suite, témoigne ce chauffeur d'un des sept bus qui transportaient des supporters de Lyon, avant de poser l'interrogation qui brûle les lèvres depuis samedi soir. Une question m’interpelle : comment peut-on laisser des supporters de deux équipes se retrouver à un moment donné à un même endroit, surtout quand on sait qu’il y a quelques antécédents entre certains clubs. »