L'OL victime d'un complot, Paulo Fonseca confirme

L'OL victime d'un complot, Paulo Fonseca confirme

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Suspendu pendant 9 mois par la commission de discipline de la LFP à cause de son coup de sang contre Benoît Millot, Paulo Fonseca estime que la ligue a voulu faire de lui un exemple. Il est revenu sur cet incident dans une longue interview pour The Guardian.

Le 3 mars dernier, Paulo Fonseca se faisait remarquer pour un coup de sang inédit contre l’arbitre central du match entre l’Olympique Lyonnais et le Stade Brestois. Quelques jours plus tard, la commission de discipline de la LFP frappait très fort en l’interdisant d’exercice de ses fonctions sur le banc lors des matchs de Ligue 1 jusqu’au 30 novembre prochain, ainsi que d’accès au vestiaire et au tunnel pour parler avec ses joueurs jusqu’au 15 septembre. Heureusement pour lui, il peut encore officier lors des matchs de Ligue Europa puisque sa sanction n’est qu’à l’échelle nationale. Dans un entretien accordé au Guardian, Paulo Fonseca affirme que la LFP a voulu créer une jurisprudence en se servant de lui comme un exemple.

« Je devrais juste payer pour ce que j’ai fait »

« Ma sanction ? Incroyable. Bien sûr, ce que j'ai fait n'était pas correct et je dois payer pour ça. Mais j'ai juste crié sur l'arbitre, je n'ai eu aucun contact avec lui et je n'ai commis aucune violence. Ils veulent faire de moi un exemple pour le football français. Je pense que je ne paie pas pour ce que j'ai fait, mais pour le moment présent. Je ne devrais pas être un exemple, je devrais juste payer pour ce que j'ai fait. C'est injuste, mais nous luttons contre cette décision et je crois que les choses peuvent changer. C'est difficile à comprendre, quand on voit autant de situations similaires dans tous les pays et que personne n'a été sanctionné comme moi », a déclaré Paulo Fonseca à propos de sa sanction.

Malgré tout, il essaye de tirer du positif de sa présence en tribunes. « Le seul point positif dans toute cette situation, c'est que j'obtiens un autre point de vue sur le match. C'est facile de voir d'où je suis. Le plus difficile, c'est de ne pas avoir le droit de contacter les joueurs avant, pendant et à la mi-temps. C'est plus difficile à gérer. Mais nous sommes bien organisés et nous avons bien préparé le match. Même avec moi loin, tout se passe très bien », rassure-t-il. Pour la réception de Manchester United, il aura en tout cas le droit d’exercer sa profession depuis le bord du terrain.