Principale victime de l’été lyonnais, Marcelo a été poussé vers la sortie par Peter Bosz et les dirigeants de l’OL.
Coupable de ne pas être dans l’esprit du groupe aux yeux de l’entraineur néerlandais, le Brésilien a été mis à l’écart à coup de décision radicale et de communiqué. Attendu sur le départ dans les derniers jours du mois d’août, Marcelo a préféré se concentrer sur son swing au golf, et n’a pas du tout saisi les occasions de lâcher l’OL. Faute d’un accord à l’amiable, l’ancien du Besiktas s’est retrouvé avec la réserve tout en conservant son salaire de cadre de l’équipe première. En l’envoyant ainsi jouer avec les jeunes du club pour des matchs beaucoup plus champêtres, les dirigeants lyonnais espéraient certainement le faire craquer et l’amener à réfléchir sur la suite de sa carrière. Mais à chaque match et à chaque entrainement, Marcelo s’affiche avec un large sourire, preuve de sa force mentale et de sa volonté de ne pas commettre de faute l’exposant à un licenciement. Encore une fois cette semaine, le défenseur central a été sollicité pour jouer en N2 face à l’OM, et sa motivation est toujours aussi intacte.
Marcelo coûte 6 millions d'euros par an à l'OL
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Le Progrès assure même que Marcelo n’a pas manqué la moindre séance d’entrainement jusqu’à présent, et glisse même qu’il « prépare la venue d’Aubagne comme s’il allait affronter Manchester City ». Et ce sérieux s’accompagne aussi d’une réelle volonté de parler et d’aider les jeunes joueurs du club, en prodiguant conseils et exemples pour la préparation du match ou le placement. De quoi bluffer les coachs de la N2, qui ne s’attendaient pas à retrouver le Brésilien dans cet état d’esprit. Néanmoins, l’OL peut l’avoir mauvaise, car ce sont 6 millions d’euros brut qui sont lâchés pour payer son salaire chaque année, et malgré son attitude en réserve, cela fait cher le joueur de 4e division. En tout cas, Le Progrès l’affirme, Jean-Michel Aulas et ses dirigeants ne s’attendaient pas à ça en l’envoyant en N2, et l’idée était surtout de le pousser au départ, plus que de le voir enchainer des matchs avec le sourire.