Cette saison n'est pas un grand cru au niveau de l'arbitrage en Ligue 1. Jean-Michel Aulas fait partie de ceux qui prônent l'explication publique des arbitres voire leur enregistrement en plein match pour améliorer les choses.
OM-Monaco l'a encore montré samedi soir. Malgré la VAR, les décisions arbitrales en Ligue 1 manquent toujours de cohérence. Comment le Marseillais Emran Soglo n'a t-il pas été expulsé pour une semelle sur le genou de Ouattara quand le Monégasque Maripan a pris un carton rouge pour une faute légère sur un joueur qui ne partait pas au but ? Les explications de M.Willy Delajod et des arbitres de la VAR seraient intéressantes à écouter. Cela aurait été la demande de Jean-Michel Aulas s'il avait été dans le cas de Monaco. L'ex-président de l'OL a une vision très particulière et parfois contestée des relations entre les clubs et le corps arbitral.
Aulas prône le dialogue constructif avec les arbitres
Pendant ses 36 années de présidence, Aulas s'est distingué par ses sorties médiatiques sur l'arbitrage après et parfois avant les matchs. Il a été vivement critiqué pour cette « pression » constante mise sur les officiels, assimilée par ses détracteurs à une manière d'influencer l'arbitrage des rencontres. Invité à la première édition du Festival du journalisme sportif à Laval, l'ancien boss de l'OL a donné sa version des faits. Il nie avoir intimidé les arbitres, se voyant plutôt comme un interlocuteur pédagogue pour améliorer l'arbitrage. Une liberté de parole qu'il veut désormais aussi donner aux arbitres français.
🎙️⚽️ Ouverture du @festivalJS2024 au Théâtre de Laval avec @vincentduluc et @JM_Aulas !
— Basile 'Stadito' Brigandet (@BasileBrigandet) January 31, 2024
Une première édition de ce festival du journalisme sportif qui en annonce déjà une seconde édition. pic.twitter.com/vxcRJ6dTjs
« Pour être respecté par l’arbitrage, il faut intervenir à bon escient. Hors terrain, j’étais souvent en discussion avec les arbitres, de par mes fonctions dans les instances. Le soir des matches, si j’estimais qu’une difficulté avait été mal gérée, je m’exprimais, oui, et j’allais dire des choses en zone mixte. Bon, maintenant, il faut 30 minutes pour qu’un président puisse aller s’y exprimer. Mais le dialogue est indispensable. Le fait que les arbitres puissent expliquer bientôt leurs prises de décisions va enlever un poids. J’ai pu en faire beaucoup, mais cela a fait progresser les choses. Même si je confesse quelques prises de paroles excessives », a t-il indiqué. Une explication qui divisera autant les observateurs que certaines décisions arbitrales en Ligue 1.