L'Olympique Lyonnais est en position de relégable après sa défaite à Brest. Avant d'aller à Reims, où la formation de Fabio Grosso aura fort à faire, Sidney Govou commence à être en colère.
L’OL n’a plus gagné un titre depuis la Coupe de France remportée en 2012, mais les supporters lyonnais semblent croire que depuis les choses n’ont pas réellement évolué et que leur équipe préférée est toujours un vrai candidat à la couronne nationale, ou du moins un accessit derrière le PSG. Une attitude et des propos qui tapent sur les nerfs de Sidney Govou, l’ancien attaquant de Lyon estimant que tout le monde se voit trop beau du côté du Groupama Stadium. Du haut de ses 44 ans, le consultant de Canal+ peut légitimement s’attaquer à cette suffisance, puisqu’il a tout de même été sept fois Champion de France sous le maillot de l’Olympique Lyonnais. Dans son édito pour Le Progrès, Sidney Govou ramène tout le monde à la réalité, à savoir que l’OL est à la place qu’il mérite à cet instant de la saison.
L'OL vit sur un vieux fantasme
L’œil de @GovouSidney : « L’OL a le classement qu’il mérite » - https://t.co/DnTY2NXh2O
— Le Progrès OL (@LeProgresOL) September 25, 2023
L'ancien attaquant vide son sac dans le quotidien régional, quitte à énerver les supporters de l'OL. « Après la défaite à Brest, j’ai encore entendu dire : « On est l’OL, c’est inacceptable, c’est inadmissible… » Je n’en peux plus de cette phrase. Elle m’énerve plus qu’autre chose. « On est l’Olympique Lyonnais », cela ne veut plus rien dire. On doit arrêter d’imaginer ce que l’OL devrait être. Aujourd’hui, le club a le classement qu’il mérite. La réalité, c’est que le club est avant-dernier. Je ne le dis pas pour embêter, c’est factuel, point. Et ce n’est pas qu’à cause des joueurs qui sont sur le terrain. C’est toute une organisation, une façon de fonctionner qui est en question. Je ne comprends pas cette incapacité à faire son autocritique. On vit sur une image, un passé très lointain qui n’existe plus. Il faut penser à court terme et remédier rapidement aux problèmes », prévient Sidney Govou, plutôt inquiet par les événements actuels à Lyon.