Le Grand Stade de Lyon est entré mardi dans une nouvelle phase avec la signature du contrat de construction avec la société Vinci, un événement attendu depuis des mois et qui avait été repoussé en raison des nombreux recours déposés contre ce projet. Se réjouissant évidemment de cet accord enfin paraphé, l’OL a tenu quand même à rappeler que le Stade des Lumières était économiquement une bonne chose pour la région et pas seulement pour le club de Jean-Michel Aulas.
« L'Olympique Lyonnais rappelle que le Grand Stade s’inscrit dans une perspective stratégique et unique de développement des infrastructures de l’Est lyonnais souhaité par les collectivités locales ; il constitue un accélérateur de développement social et de rayonnement de la région Rhône-Alpes, animée avec dynamisme par le Préfet de Région (…) Le projet porte sur un investissement global pour le Groupe OL de l’ordre de 400 M€ (…) Ce projet exemplaire sera créateur d’emplois (2 000 en phase de travaux et 1 000 en phase d’exploitation), et la Foncière du Montout (Ndlr : filiale de l'OL en charge du stade) s’est engagée, via la signature d’une convention de partenariat sur l’insertion avec l’État, le Grand Lyon, la ville de Décines et l’association UNI-EST, à intégrer une clause d’insertion sur tous ses marchés privés de construction consistant à affecter un minimum de 5% des heures travaillées à un public en insertion », fait remarquer l’OL dans un communiqué, répondant ainsi à ceux qui critiquent sans cesse ce futur stade.