L'Olympique Lyonnais ne pourra pas faire l'économie d'une remise en cause suite aux incidents de vendredi à Paris. Même chez certains de ses supporters, on l'exige.
Au retour du déplacement à Brondby en Europa League, certains supporters de l’Olympique Lyonnais s’étaient offusqués d’avoir vu dans le groupe des supporters du club français qui allaient vers le stade danois quelques individus hurlant des propos ouvertement racistes. Et ce n’est pas la première fois qu’une toute petite minorité d’Ultras de l’OL est soupçonnée d’avoir une vraie proximité avec des groupuscules extrémistes. Au lendemain des graves incidents intervenus lors du match de Coupe de France entre le Paris FC et Lyon, au Stade Charléty, une nouvelle fois les regards se sont tournés vers des supporters encagoulés de Lyon tous équipés de ceintures ou d’armes de poing. Dans Aujourd’hui en France, un supporter de l’Olympique Lyonnais présent dans le parcage témoigne de son agacement devant cette situation qui se répète un peu trop.
Lyon doit faire le ménage dans ses tribunes avant un désastre
Pour ce dernier, le président de l’OL doit désormais prendre ses responsabilités et faire un vrai gros ménage au sein de ses tribunes. « Je me demande ce qu’Aulas fait… À un moment, ça suffit ! Il y a une forme de complaisance de la direction lyonnaise vis-à-vis de cette frange fasciste des Bad Gones qui a pris le pouvoir dans les tribunes. Ils sont blancs, crânes rasés et forcément identifiables. Je ne comprends pas comment on les laisse encore agir. Ce club est en perdition, il n’y a pas seulement que le sportif qui va mal (...) Il ne faut pas se voiler la face. On a beau entendre des beaux discours, mais on assiste bel et bien au retour du hooliganisme en France », explique ce supporter de l’Olympique Lyonnais qui vit en région parisienne et se faisait une fête de voir son équipe préférée en Coupe de France. Et il n'est pas le seul à penser ainsi, certains influenceurs rhodaniens ayant la même opinion sur ce sujet après avoir été témoins de scène particulièrement choquantes vendredi soir à Paris ou ailleurs.