Bernard Lacombe avait promis un ou deux joueurs, et il n’y en aura probablement qu’un, et ce n’est même pas certain non plus. A 48 heures de la fin du marché des transferts en France, Jean-Michel Aulas a rappelé que la situation économique de son club ne permettait pas beaucoup de dépenses, et que les deux principales pistes régulièrement évoquées pour renforcer le milieu de terrain étaient probablement à oublier.
« On a pris Monzon, Bisevac, Malbranque, il est possible qu’on fasse un dernier joueur dans les 48h. Chantôme ? Je ne crois pas que Paris veuille. Corgnet (photo) ? Mvuemba ? Je ne pense pas que ça se fasse de ce côté là. Il n’y a pas de réalités déterminées à l’avance, on veut retrouver un équilibre avec le fair play financier. Et quand avec moins de moyens on fait aussi bien, c’est qu’on a bien travaillé. On a bien travaillé sur le plan économique et qualitatif. On a décidé de baisser la masse salariale, le niveau d’amortissement. On n’est pas encore au niveau souhaité, mais on a bien travaillé. Nous ne sommes pas pauvres. Nous sommes dans une conjoncture économique qui vaut aussi pour l’audiovisuel, avec des concurrents plus riches que les précédents. Le mérite en revient aux meilleurs gestionnaires », a ainsi expliqué sur Canal + un président de l’Olympique Lyonnais qui prépare tout de même ses supporters, et son entraineur également, à l’éventualité qu’aucun nouveau joueur ne signe d’ici à mardi soir.