En colère après la défaite de Botafogo contre Palmeiras (3-4) jeudi, John Textor n’a pas été épargné par les critiques. Le propriétaire de l’Olympique Lyonnais est accusé de privilégier son club brésilien au détriment du pensionnaire de Ligue 1. Et son communiqué publié ce vendredi ne devrait pas calmer ses détracteurs.
Après le caillassage des bus de l'Olympique Lyonnais, et la grave blessure du coach Fabio Grosso à Marseille dimanche dernier, l’ancien président Jean-Michel Aulas aurait probablement fait la tournée des médias pour défendre le club rhodanien. Rien à voir avec la communication discrète de John Textor. L’Américain a préféré s’indigner au Brésil où Botafogo, dont il est également propriétaire, a selon lui été lésé par l’arbitrage lors du revers face à Palmeiras.
J’aurai aimé voir ce genre de sortie pour l’OL plutôt que de répondre que tt va bien après Clermont et que tt le monde voulait jouer le match après marseille ! https://t.co/TEEc4ngqvY
— Govou Sidney (@GovouSidney) November 2, 2023
« C'est de la putain de corruption, lâchait le dirigeant au micro d’une chaîne locale. Cela doit changer, ces arbitres doivent démissionner demain matin pour le bien du football. Cela doit s'arrêter ! C'est du vol ! » Très vite, des observateurs comme Sidney Govou lui ont reproché une implication supérieure lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de Botafogo. Des critiques qui ne feront que s’accentuer après le communiqué de John Textor ce vendredi.
Textor en rajoute une couche
« Notre ambition est claire de par notre nom... BOTAFOGO, a écrit l’homme d’affaires. Je suis profondément et passionnément investi dans les communautés que je sers... et mon amour pour les gens du Brésil se renforce à chaque étreinte. J'ai été invité ici, par des personnes de sagesse au sein de notre gouvernement, pour aider à apporter des changements au beau jeu du Brésil... et je ne reculerai pas face aux défis lancés par des personnes en position de pouvoir qui sont prêtes à faire n’importe quoi, et à dire n’importe quoi, pour s’accrocher à leur pouvoir. Nous sommes BOTAFOGO. Je suis ici pour Mettre le Feu. » Il faut dire que la LFP n'aurait pas apprécié une telle sortie. Pas plus que la Fédération brésilienne qui a lancé des poursuites contre lui.