Le directeur départemental de la sécurité publique de la Loire a beau avoir menacé mardi de porter plainte contre Jean-Michel Aulas, du côté de l’Olympique Lyonnais on ne lâche rien dans la polémique provoquée par le président du club rhodanien après ASSE-OL. Dans l’Equipe, le directeur de la communication de l’Olympique Lyonnais persiste et signe, même s’il module les premières accusations de Jean-Michel Aulas.
« Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu de dégâts sur le bus ni de blessé qu’il ne s’est rien passé. Il ne faut pas banaliser ce qui existe, mais dénoncer les faits. Lors de notre arrivée au stade, Jean-Michel Aulas a pris une cannette ou quelque chose de ce genre sur la vitre côté droit. Parce qu’elle ne s’est pas brisée, il ne s’est rien passé ? Ça a eu lieu, affirme Jean-Christophe Bertrand, qui est également revenu sur la chronologie des faits. Lors de la réunion de sécurité le jeudi précédent ce match, madame la préfète avait assuré que les mêmes précautions seraient prises comme lors de notre précédente venue en octobre où là, effectivement, tout s’était bien déroulé. Contrairement à ce qu’a affirmé l’AS Saint-Étienne dans un communiqué, l’Olympique Lyonnais ne cherche ni à polémiquer ni à tenir des propos fantaisistes à propos d’un sujet aussi important que la sécurité. Sur le plan humain, le dispositif était peut-être le même. Mais au niveau du barriérage, les supporters stéphanois se trouvaient plus près du bus de dix ou quinze mètres. Ça, c’est factuel. »