L'OL ne fait plus peur, la Ligue 1 vient piocher à Lyon

L'OL ne fait plus peur, la Ligue 1 vient piocher à Lyon

Icon Sport

L'Olympique Lyonnais a toujours réussi à attirer les meilleurs jeunes de sa région, et souvent même de toute la France. Mais, depuis que Jean-Michel Aulas a vendu l'OL à John Textor, les recruteurs n'ont plus peur de venir faire leur travail autour de Lyon. 

On l'a appris cette semaine, le club de Saint-Priest a décidé de signer un partenariat avec l'AS Monaco. Tandis que du côté de l'Olympique Lyonnais, on dément avoir tourné le dos avec ce club voisin, d'autres équipes de la région font remarquer que les méthodes de l'OL version Textor ne sont plus les mêmes que celle de l'époque Aulas. Ainsi, le FC Lyon regrette que l'Olympique Lyonnais soit venu lui prendre son capitaine U17 en plein trêve hivernale, alors que le club jouait le maintien.

Mais, plus généralement, la quête des meilleurs jeunes régionaux, qui était une vraie obsession avant la cession de l'Olympique Lyonnais, n'est plus vraiment le sujet numéro 1 pour le club de John Textor. Au point même que les recruteurs des autres équipes de Ligue 1 n'ont plus tant de mal que cela pour faire signer des joueurs qu'auparavant l'OL pouvait bloquer sans problème.

L'OL ne fait plus peur aux autres clubs de L1

Se confiant dans Le Progrès, un de ces recruteurs a reconnu que son travail était désormais plus facile et que les choses ont radicalement changé du côté de Lyon. « A une époque, on ne pouvait pas attaquer l’OL sur son territoire et espérer un joueur sur lequel il avait aussi des vues. C’était impossible. Mais depuis quelques années, ce constat n’est plus le même. On arrive à peser aussi sur le territoire lyonnais et sa région, autrefois la chasse gardée de l’OL », explique ce recruteur.

Un changement d'époque qui intervient au moment où une réflexion est en cours au sein des dirigeants de l'Olympique Lyonnais concernant la préformation. John Textor a pourtant dit, lors de la reprise de l'OL, qu'il comptait évidemment avoir les meilleurs jeunes, même si on l'a constaté depuis, le propriétaire américain n'est pas vraiment un adepte de l'ADN lyonnais cher à son prédécesseur. A voir si financièrement l'Olympique Lyonnais va s'y retrouver.