Si l'OL connait un début de saison mouvementé et a dû s'employer sur le marché des transferts, les Gones ont néanmoins fait un joli coup avec l'arrivée d'Ernest Nuamah. Le transfert du Ghanéen fait pas mal parler, sachant qu'il est officiellement prêté par Molenbeek...
Depuis son arrivée à l'OL, John Textor soulève pas mal de questions. Le businessman américain détient plusieurs clubs, comme Crystal Palace, Botafogo, Molenbeek et désormais l'OL. Lors de ses premiers pas dans le Rhône, il avait expliqué vouloir remettre les Gones sur le devant de la scène nationale et européenne. Pour le moment, on ne peut pas dire que ce soit une franche réussite. Le marché des transferts qui vient de se clôturer a laissé des traces. Des jeunes joueurs formés au club sont partis, comme Castello Lukeba et Bradley Barcola. Dans le sens des arrivées, l'OL peut se féliciter d'avoir recruté Ernest Nuamah. Le Ghanéen a débarqué depuis Nordsjælland, ou du moins Molenbeek. Car pour se payer le crack de 19 ans, l'OL a fait une opération bien particulière.
Nuamah, Textor crie à l'injustice
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En effet, John Textor a mis en place une opération qui a permis à Molenbeek de recruter Nuamah puis de le prêter avec option d'achat obligatoire à l'OL. Pour beaucoup, c'est une manière déguisée de contourner la DNCG. Conscient des questions autour de ce dossier, John Textor a donné sa version dans un communiqué : « L'achat des droits de joueur par le RWDM auprès d'un club au Danemark a été soutenu par une 'preuve de fonds', vérifiée par une grande banque commerciale au Brésil, qui bénéficie d’un solde en espèces équivalent à 60 millions d'euros. Cette banque respectée est une institution financière cotée en bourse au NASDAQ aux États-Unis. Il s'agit du même compte et du même solde en espèces qui a été présenté à la DNCG. Cela signifie, de manière importante, que c'est la même source que nous avons constamment affirmée comme étant disponible pour aider les clubs du portefeuille d'Eagle Football. Les rumeurs conspirationnistes selon lesquels un compte offshore aurait été utilisé dans nos activités de transfert de joueurs sont malveillantes et catégoriquement fausses. Le Brésil n’est pas devenu soudainement un paradis fiscal. La transaction est une opération d'achat et de prêt traditionnel, réalisée en conformité totale avec les réglementations de la FIFA, sous la supervision de la DNCG. Nous avons spécifiquement sollicité l'intervention de la FIFA pour soutenir nos échanges avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football ». De quoi convaincre les plus sceptiques ? Pas si sûr. En tout cas au Danemark, club d'origine de Nuamah, on a de forts doutes sur les intentions de John Textor.