Tout réussit à l'Olympique Lyonnais en ce moment, et la qualification face à Strasbourg aux tirs au but démontre aussi que cet exercice est en train de devenir une spécialité lyonnaise.
Difficile d’être euphorique quand un club avec l’un des plus gros budgets de France se retrouve au milieu de tableau de Ligue 1 après la mi-saison, mais les sourires sont revenus à l’Olympique Lyonnais. Le renouveau effectué par Pierre Sage puis conforté par un mercato ambitieux a remis tout un club dans le droit chemin, et les victoires s’accumulent. Et même quand cela ne gagne pas, comme ce mardi soir contre Strasbourg, cela passe quand même avec une qualification aux tirs au but. Un exercice qui réussit bien ces dernières saisons à l’OL, même quand Lucas Perri n’était pas encore là pour impressionner ses adversaires. En effet, le compte spécialisé StatsFoot souligne que l’OL a pris l’habitude de remporter ses séances de tirs au but, puisque c’est déjà la troisième fois qu’elle le fait au Groupama Stadium, soit autant qu’au stade Gerland dans toute son histoire.
Les tirs au but, ce n'est pas une loterie pour Pierre Sage
L'@OL a remporté de 5 de ses 6 dernières séances de tirs au but toutes compétitions confondues après n'avoir gagné que 6 de ses 24 premières séances dans cet exercice. #OLRCSA
— Stats Foot (@Statsdufoot) February 27, 2024
Mais surtout, avec les matchs de Coupe et la fin de la prolongation décrétée par la FFF, ce type de dénouement arrive de plus en plus fréquemment. Et à ce petit jeu, l’OL a remporté 5 des 6 dernières séances disputées. Cela ne garantit bien évidemment pas un passage à chaque fois qu’il faudra se départager de la sorte, mais c’est évidement un point positif pour la confiance. Une réussite à mettre en comparaison avec la faillite dans cet exercice des équipes de France, qui sont souvent en grande difficulté dans les séances dans les grandes compétitions. Loterie ou pas, Didier Deschamps et Pierre Sage ont certainement chacun leur avis, même si l’entraineur lyonnais a reconnu avoir travaillé les pénaltys à la veille du quart de finale contre Strasbourg, tout en admettant que cela n’avait rien à voir avec la pression d’effectuer un tir au but devant des dizaines de milliers de personnes au stade.