Les propos tenus mercredi par Bernard Soulier, président de la commission juridique de la Ligue de Football Professionnel, au sujet du dossier concernant Hatem Ben Arfa ont agacé tout le monde. Le président niçois avait confié sa stupéfaction après avoir lu la déclaration de Soulier, mais c’est le désormais le président de la FIFPro, le syndicat international des footballeurs, qui entre dans le dossier…et mouille un peu l’Olympique Lyonnais.
« Philippe Piat, le président de la FIFPro, a été particulièrement choqué par les propos tenus par André Soulier au sujet d'Hatem Ben Arfa, qui ne peut toujours pas porter le maillot de l'OGC Nice... Faut-il lire entre les lignes et croire qu'André Soulier ait parlé en tant que supporter déclaré de l'OL – un des anciens clubs d'Hatem Ben Arfa -, oubliant au passage le devoir de réserve et de retenue qui sied à sa fonction, pour se lancer dans ce qui s'apparente fortement à un règlement de compte personnel, d'autant plus déplacé, choquant et malvenu, que le président de la Commission juridique de la LFP a évoqué – en ces heures de concorde nationale - la guerre d'Algérie et les chômeurs? C'est le droit, et le droit seul, qui dira si Hatem peut ou ne peut pas jouer pour les Aiglons, cette saison. C'est à la Fifa, désormais, de se prononcer… », a précisé, dans un communiqué, le syndicat des joueurs, qui sous-entend à peine que le président de la commission juridique de la LFP n’a pas été neutre dans ce dossier, Ben Arfa, parti pas vraiment en odeur de sainteté l’OL, ayant rejoint Nice où oeuvre un certain Claude Puel, qui n’est pas non plus un ami personnel de Jean-Michel Aulas. Une position pas vraiment très neutre non plus de la FIFPro.