Décevant en Ligue des Champions face à La Gantoise, Lyon n’aborde pas son périlleux déplacement à Marseille dans les meilleures dispositions. Une situation qui inquiète Bernard Lacombe.
Avant le choc des Olympiques ce dimanche (21h), avantage à l’OM. Du moins au niveau de la dynamique. Pendant que les Marseillais montent en puissance grâce à leurs deux succès consécutifs toutes compétitions confondues, les Gones sont en plein doute après avoir été accrochés par Lille (0-0) et La Gantoise (1-1) en Ligue des Champions. Le genre de prestations qui, selon Bernard Lacombe, ne passeront pas au Vélodrome.
« Dans le jeu, on est beaucoup moins bien que la saison dernière. Les joueurs étaient moins connus, il y avait du mouvement, de la percussion, plein de choses qu'on ne retrouve pas aujourd'hui, pour le moment, a reconnu le dirigeant lyonnais pour Le Phocéen. Mercredi à La Gantoise, on a été très, très moyens. On ne joue pas comme ça en Coupe d'Europe, ce n'est pas normal, d'autant qu'on jouait à 11 contre 10. On a des insuffisances que le haut niveau ne permet pas. Il ne faut pas bafouer le football, comme me disait régulièrement Aimé Jacquet, car il vous le rend rapidement. C'est ce qui s'est passé à La Gantoise. J'espère qu'on va se réveiller rapidement, parce qu'en plus, on va à Marseille. Si on ne se réveille pas, ça peut être très difficile là-bas. » Surtout si l’OM s’affirme de plus en plus.
Un réveil de l’OL sinon…
« Ah oui, c'est pas mal du tout. Je découvre le petit Manquillo à droite... Pfff ! C'est très intéressant, a encensé l’ancien attaquant. Diarra, on le connaît bien, on a failli le faire venir chez nous avant qu'il signe à Madrid, à l'époque. De toute façon, c'est toujours difficile chez vous. L'OM commence à être dans le vrai, on sent de l'envie, de la détermination. Ils vont mettre ce qu'il faut et muscler le jeu, alors on a intérêt à vite se réveiller ! » D’autant que l’OM sera animé par un sentiment de revanche par rapport au match nul de la saison dernière (0-0), marqué par un but refusé à Lucas Ocampos.