Transféré définitivement à Nice cet été en provenance du FC Barcelone, Jean-Clair Todibo est un taulier de l'équipe de Christophe Galtier. Un entraîneur qu'il loue pour sa rage de vaincre transmise à son équipe et qui manque bien à l'OL à écouter le défenseur.
Jean-Clair Todibo vient de profiter des fêtes pour passer le cap des 22 ans. Cela se passe dans un contexte favorable sur la côte niçoise pour celui qui a enfin redonner un élan à sa carrière. Transféré de Toulouse à Barcelone en janvier 2019, il n'a jamais réussi à s'imposer avec les Blaugranas et a enchaîné les prêts. Le dernier à Nice a été le bon puisque les Aiglons l'ont transféré cet été pour 8,5 millions d'euros. Le jeune défenseur français a été à la hauteur de la confiance donnée par son club en enchaînant les bonnes prestations, disputant les 19 matches de championnat de l'actuel deuxième de Ligue 1 avec même un but à la clé.
Lyon ne méritait pas la C1 pour Todibo
Jean-Clair Todibo se sent bien à Nice, et se sent bien avec son entraîneur depuis juillet dernier, Christophe Galtier. Le technicien sait très bien transmettre son envie à ses troupes selon le joueur interrogé par Nice Matin. « Super coach. Top mec. On a une relation fusionnelle. On se comprend parfaitement. je lui accorde énormément de respect. Il y a un rapport père-fils par moments. J'apprends tous les jours avec lui, j'essaie de lui rendre sa confiance à chaque match. Il a apporté sa rage de vaincre, son esprit de compétition et beaucoup de rigueur. Il se fait très bien comprendre sur le plan tactique », a t-il expliqué.
Une rage de vaincre que Christophe Galtier a failli ne pas transmettre aux Niçois mais plutôt aux Lyonnais. Cet été, l'entraîneur champion de France avec Lille était aussi pisté par l'OL. Ses qualités auraient pu bénéficier aux Gones, Jean-Clair Todibo le pense. Il n'a pas hésité à envoyer une attaque frontale à un club battu deux fois par les Niçois en quelques mois, dont une défaite lourde de conséquence pour les rêves européens de l'OL en mai dernier. « De mes premiers mois à Nice, je retiens notre victoire 3-2 à Lyon, alors qu'on a été mené deux fois au score. On s'est régalé ce soir-là. C'était la fin de saison, on n'avait plus rien à jouer mais on voulait gagner. On voulait faire mal aux Lyonnais, leur empêcher d'atteindre leur objectif. Au final, ils ne méritaient pas de jouer la Ligue des Champions. Il y a deux mois, on les a de nouveau battus 3-2 alors qu'ils menaient 2-0 à la 80e. C'est le moment le plus fort de cette première partie de saison, on a envoyé un très gros message et montré qu'on était une équipe de caractère », a t-il affirmé. Engagé dans la lutte pour le podium, Nice espère que ces paroles ne motiveront pas l'OL à jouer un vilain tour aux Aiglons en février prochain lors du match retour.