L'Olympique Lyonnais enchaine enfin les victoires, et le mérite en revient à Laurent Blanc aux yeux de Sidney Govou. Même si le jeu n'est pas - encore - au rendez-vous, la légende de l'OL s'en fiche.
Connu pour son goût pour le jeu léché et la priorité donnée à la possession du ballon, Laurent Blanc est en pleine période d’adaptation. Pour celui qui a coupé plus de six ans avec le football français, le retour est pour le moment réussi avec deux victoires et une défaite au sein de l’Olympique Lyonnais. Pour cela, il a du mettre de l’eau dans son vin. Le changement de tactique à la pause contre Lille a été salvateur, et a permis à l’OL de s’imposer 1-0 dans un match où les Dogues peuvent avoir de gros regrets. Néanmoins, vue la situation à la fin de l’ère Peter Bosz, les trois points sont pris sans pinailler du côté rhodanien. Ils font oublier pas mal de problèmes et si certains observateurs restent sceptiques sur le jeu pratiqué, ce n’est pas le cas de Sidney Govou. Pour l’ancien joueur de l’OL, la priorité allait aux victoires et il sera bien temps de parler du jeu quand Laurent Blanc aura pris ses marques. Notamment à la reprise après la Coupe du monde.
Seule la victoire est belle pour Govou
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— Olympique Lyonnais (@OL) October 31, 2022
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Pour le moment, c’est l’aspect moral qui rassure et convainc même l’ancien ailier des années 2000, comme il le confie dans les colonnes du Progrès. « Je suis un partisan de la gagne et seule la victoire est belle. Le club est dans une situation compliquée et il n’y a rien de mieux que gagner pour penser à autre chose. Lyon c’est Lyon. Et Lyon doit gagner, peu importe comment. L’OL doit gagner des matches sans être beau et il faut accepter cette réalité. C’est le genre de match qu’il aurait perdu il y a deux semaines. Là tu le gagnes sans la manière. Il faut espérer qu’elle sera au rendez-vous après la Coupe du monde. J’ai l’impression qu’ils sont en train de franchir une étape. L’équipe n’a pas eu beaucoup d‘occasions, a été mise en danger, mais il y a un truc qui change tout, c’est cette envie. Cela se voit dans le regard des joueurs, dans les courses, la gestuelle des uns et des autres. Je ne suis pas fan quand un joueur lève les bras au ciel, mais cela démontre cette envie de gagner. Les joueurs n’ont plus l’air résignés. L’équipe n’est pas meilleure mais elle a cette envie qui fait la différence. Quand tu as envie de gagner, tu as plus de chances de gagner. C’est bête mais c’est comme ça », résume ainsi Sidney Govou, pour qui le principal changement de l’ère Laurent Blanc n’aura finalement pas été la condition physique ou le jeu déployé, mais bien l’approche mentale du match. Le fameux « choc psychologique » lié au changement d’entraineur aura donc bien eu lieu à l’Olympique Lyonnais.