La victoire de l'Olympique Lyonnais a mis en joie les supporters du club de Jean-Michel Aulas, mais visiblement Daniel Riolo avait un compte à régler avec l'OL.
Les fans de l’OL se sont réveillés avec le moral au beau fixe après la victoire de l’équipe de Peter Bosz contre le rival marseillais. Pourtant, il fallait être sacrément optimiste pour prévoir le retournement de situation au Groupama Stadium, la formation lyonnaise manquant d’un paquet de cadres pour ce match décisif, ou presque, concernant la course à l’Europe. Mais les footballeurs de Lyon ont été au rendez-vous de la seconde période, et le duo Shaqiri-Dembélé a fini par réussir l’impossible. Avec 10 points pris lors des quatre derniers matchs de Ligue 1, l’OL est revenu au niveau de Rennes et de Montpellier au classement, alors qu’un calendrier de gala se présente en février (Monaco, Nice, Lens et Lille). Tandis que l’euphorie est grande du côté des fans lyonnais, et cela peut se comprendre, Daniel Riolo est lui d’humeur moins badine. Dans un billet d’humeur sur le site de RMC, le journaliste s’en prend à l’OL de manière globale, estimant que ce succès face à l’Olympique de Marseille masquait la réalité d’un club qui semble se voir subitement trop beau. De quoi agacer Jean-Michel Aulas et les fans de Lyon.
Entre Daniel Riolo et l'OL, ça cogne
6⃣9⃣ 𝒍𝒂 ... 🔴🔵
— Olympique Lyonnais (@OL) February 2, 2022
2⃣-1⃣ #OLOM pic.twitter.com/tVTDvNShi4
Fidèle à ses habitudes, Daniel Riolo tape dans le tas et fait un vrai procès d’intention à Lyon. « A la mi-temps de cet OL-OM, les Marseillais sont tranquilles. 1-0, un contrôle total et le sentiment qu’on dira à la fin ce qu’on a dit après le succès à Lens. Les Lyonnais sont à la cave. Les dirigeants préparent une rengaine autour de l’injustice. Le monde entier en veut à l’OL. Évidemment. C’est commode. Ça soude. L’affaire est entendue. Et ceux qui ont cru à une prise de conscience peuvent oublier. Tout est un scandale dans ce qu’il s’est passé autour de l’OL n’est-ce pas ? Il ne fallait pas arrêter le premier OL-OM. Payet est un comédien. Même Bosz, qu’on pensait mesuré s’est fourvoyé dans la boue de l’inconséquence. Et il ne fallait pas arrêter non plus le match de Charlety. Il fallait faire quoi alors? On ne sait pas. Ce n’est pas expliqué dans le manuel victimaire. Soutenu par les médias amis, les mêmes qui ont flingué Juninho, Bosz et qui cirent le génie rennais, le sentiment d’injustice est bien entretenu (...) Les dents sont serrées. 45 minutes plus tard, on passe sur le registre de la vengeance. C’est autant le changement tactique de Bosz qu’une puissance irrationnelle (Dieu, non?) qui ont sauvé l’OL. Personne n’est vraiment lucide. Ça doit être ça, la passion. Et puis, ça évite de faire un bilan de responsabilité. Au moment de se replacer en championnat, d’espérer une fin de championnat positive, on efface tout. Les déboires de la première partie de saison étaient dus à "l’extérieur", à ces gens qui n’aiment pas un OL qui forcément dérange. Responsable de rien. On attend que le vent tourne et on glisse », balance notamment le journaliste, qui en réponse a tout de même pris une bonne dose de rage sur les réseaux sociaux.