L'OL en sueur, Textor c'est le futur Gérard Lopez

L'OL en sueur, Textor c'est le futur Gérard Lopez

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La gestion incompréhensible de John Textor lors de ce mercato estival est inquiétante à l’Olympique Lyonnais, où l’on se demande de plus en plus sérieusement à quoi joue le propriétaire américain.

Le mercato estival de l’Olympique Lyonnais est difficile à décrypter car après avoir payé des joueurs au prix fort tel que Mangala ou encore Niakhaté, le club rhodanien se serre la ceinture et se retrouve même dans l’obligation de vendre des joueurs sur lesquels Pierre Sage comptait. En début de semaine, le départ de Mamadou Sarr à Strasbourg pour 10 ME a suscité de nombreuses interrogations chez les supporters de l’OL, qui ne comprennent plus rien à la logique de John Textor, d’autant plus que des renforts semblent indispensables à certains postes comme au milieu de terrain. Mais à moins de dix jours de la fin du mercato, rien ne semble arriver, ce que regrette fortement Pierre Sage.

La situation des indésirables rajoute une dose d’inquiétude puisque Rayan Cherki, Anthony Lopes, Dejan Lovren ou encore Sinaly Diomandé, clairement poussés vers la sortie, sont toujours au club avec un salaire confortable et rien ne dit qu’ils trouveront un point de chute d’ici au 31 août. Une situation globale terrifiante selon Mohamed Toubache-Ter, dont la comparaison risque de faire froid dans le dos aux supporters de l’OL. « Certains diront ‘il aime pas Lyon, il déstabilise Lyon’. Il n’en est rien. La situation financière à Lyon inquiète et dans le monde du football, certains en sont même à dire ‘Textor et Lopez, c’est la même chose’ » a publié notre confrère sur son compte X.

Gérard Lopez et John Textor, une comparaison terrifiante 

Une comparaison qui espérons-le pour l’OL, s’arrêtera là quand on sait à quel point Gérard Lopez a provoqué la chute et la quasi-disparition des Girondins de Bordeaux. Que les supporters lyonnais se rassurent, il y a à priori davantage de garanties sur la solidité financière de John Textor, engagé dans plusieurs clubs tels que Crystal Palace, Botafogo ou encore Molenbeek. Mais au-delà des moyens financiers de l’homme d’affaires américain, ce sont simplement ses choix et sa stratégie globale qui interrogent et qui inquiètent. L’état-major de l’OL a neuf jours pour renverser la vapeur et se monter plus cohérent et efficace en cette fin de mercato, avec des besoins clairement identifiés pour renforcer l’équipe en vue de la saison à venir.