A force de subir des petites phrases assassines de la part de son ancien président, Claude Puel avait fini par répondre par média interposé pour donner sa version des faits et dénoncer l’acharnement qu’il subissait, même après son limogeage. Pour l’ancien entraineur de l’OL, Jean-Michel Aulas était même venu avec un accord pour un départ à l’amiable à un an de la fin de son contrat, avant d’annoncer son limogeage pour faute grave. Un procédé classique qui s’avère en règle générale beaucoup moins coûteux que le passage devant les Prud’hommes, mais qui n’a jamais eu lieu selon l’Olympique Lyonnais, qui a communiqué en ce sens ce dimanche.
« L'Olympique Lyonnais a pris connaissance des interviews données à plusieurs journaux par Monsieur Claude PUEL. L'OL dément catégoriquement avoir proposé à Monsieur PUEL un éventuel accord car la faute grave justifiant la rupture de son contrat est totalement fondée. Sur ce dernier point, l'Olympique Lyonnais réserve ses explications à la juridiction compétente », a fait savoir le club rhodanien, qui va en effet devoir prouver la faute grave de Claude Puel devant la justice pour éviter de payes les salaires et primes impayés, ainsi que les réparations liées à la rupture du contrat.
