L'Olympique Lyonnais est encore sur son petit nuage après la victoire face à Brest, et l'un des héros du soir force l'admiration de son entraineur, qui tient à souligner sa performance et son calme.
Finaliste de la Coupe de France et de retour à la course aux places européennes, l’Olympique Lyonnais se pince pour y croire. Comme l’avait prédit John Textor, le mercato hivernal a tout changé et les Lyonnais sont remontés au classement de manière inédite, et ce n’est peut-être pas fini. L’OL ne joue en tout cas pas le maintien, et cela, le propriétaire américain l’a bien toujours expliqué lors de ses prises de parole. Si les recrues du mois de janvier ont transformé le visage de la formation de Pierre Sage, il ne faut pas oublier l’apport de joueurs arrivés l’été dernier, et notamment l’un d’entre eux qui fait l’unanimité. Il s’agit du polyvalent Ainsley Maitland-Niles, arrivé gratuitement l’été dernier et qui a au départ été utilisé comme milieu de terrain. Sans grand succès. Son re-positionnement en arrière droit a tout changé, et désormais l’Anglais est une valeur sure de l’OL. Encore très sérieux ce dimanche face à Brest, il a aussi confirmé qu’il était un excellent tireur de pénalty, avec ce tir transformé au bout des arrêts de jeu pour donner la victoire aux Lyonnais sous une pression maximale.
Son sang-froid impressionnne
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Une performance globale et un sang-froid final qui ont bluffé Pierre Sage. « Le sang-froid qu’il a affiché, dans ces conditions, a été bluffant. Il les tire souvent comme ça, il était très détendu. Il a mis la puissance qu’il fallait et le stade s’est soulevé. C’est très courageux de prendre le ballon à ce moment-là. Il s’est isolé, il sait être très calme quand il fait très chaud », a livré l’entraineur lyonnais dans les colonnes du Progrès de Lyon. Une manière aussi de féliciter un joueur qui ne fait pas forcément les gros titres, mais qui ne manque jamais une occasion d’être performant et d’aider les équipes. Et sa faculté à marquer des pénaltys, comme lors de la séance de tirs au but face à Lille en Coupe de France, est aussi un atout non négligeable quand Alexandre Lacazette n’est pas là. En attendant, l’Anglais démontre que, malgré une disparition des radars ces dernières saisons, il n’est pas fini à 26 ans, et il risque bien de devenir accroc à l’OL et au Groupama Stadium si d’autres matchs de ce type ont lieu.