Désormais salarié de la ville de Saint-Étienne, où il est proche du sénateur-maire de la ville, Patrick Revelli a évidemment toujours un regard attentif sur le club qui l’a révélé aux yeux de toute la France, et cela même si désormais il ne fréquente plus l’ASSE, étant fâché avec Roland Romeyer. Dans un portrait réalisé par l’Equipe, celui que l’on surnommait le Gaulois, en raison de sa moustache et de sa chevelure, prouve qu’il suit toujours l’actualité du football et il évoque même le voisin lyonnais, dont il pense qu’il pourra se redresser rapidement.
« Lyon possédera bientôt un nouveau stade et il s'appuie déjà sur un bon vivier de jeunes. Ils ont été mis trop tôt dans le grand bain, car le club y était financièrement obligé. Mais ça peut aussi lui permettre de rebondir. Le problème, c'est que le président Aulas et Bernard Lacombe ne peuvent pas se tromper sur les cadres. Cela me renvoie à l'époque où Saint-Étienne avait réussi à attirer Curkovic, Larqué, Farizon et mon frère, Hervé, qu'il avait fait revenir de Nice, explique l’ancien attaquant des Verts de la grande époque, lequel avoue avoir un chouchou dans l’effectif de l’Olympique Lyonnais. Clément Grenier peut devenir le meneur de jeu de l'équipe de France dans deux ou trois ans. À condition qu'il ne se laisse pas attirer par quelques sirènes étrangères. Mais il a eu l'intelligence de prolonger à Lyon. »