Éphémère président exécutif de l'Olympique Lyonnais, Santiago Cucci a tenté de rebondir dans le football. C'est pour l'instant raté.
Le 13 juillet 2023, John Textor confiait les clés de l'OL à Santiago Cucci, ce dernier devenant président exécutif du club rhodanien suite au départ brutal de Jean-Michel Aulas en fin de saison. Trois mois plus tard, le Basque quittait ses fonctions, sans que son départ tire des larmes des supporters lyonnais, tant il n'aura pas du tout marqué la longue histoire du club rhodanien. Cependant, Santiago Cucci a visiblement pris goût au football, puisque l'on a appris il y a quelques semaines qu'il avait déposé une offre, avec un autre associé, Michaël Benabou, afin de racheter les Girondins de Bordeaux à Gérard Lopez. Le propriétaire du club au scapulaire avait même reçu une lettre d'intention pour formaliser une offre, mais finalement l'affaire ne se fera.
Cucci travaille sur un autre club que Bordeaux
OL : L'incroyable interview de Santiago Cucci fait du bruit à Lyon https://t.co/iAIdYYuMcI
— Foot01.com (@Foot01_com) October 11, 2023
Même si les Girondins de Bordeaux sont dans une situation financière très délicate, Gérard Lopez a refusé cette proposition de Santiago Cucci et son associé, laquelle avait implicitement reçu le soutien de Bixente Lizarazu. « L’entourage de l’Hispano-Luxembourgeois (Ndrl : Gérard Lopez) avait évoqué la forme - absence de preuves de fonds, souhait d’une « binding offer » engageante avec clauses suspensives plus qu’une lettre d’intention qui ne l’est pas -, mais, surtout, l’Hispano-Luxembourgeois n’a pas été convaincu par la proposition qui lui a été faite, selon plusieurs sources », précise le quotidien régional. Mis de côté par Bordeaux, l'ancien président de l'exécutif de l'Olympique Lyonnais n'aurait cependant pas renoncé à rester dans le football, Sud-Ouest affirmant que ce dernier étudierait actuellement le dossier d'un autre club, sans préciser lequel. Il ne manquerait plus que ce soit l'AS Saint-Etienne. Concernant les Girondins, Gérard Lopez penche désormais pour un prêt plutôt qu'une cession d'une partie du capital, la situation étant de plus en plus tendue, et pas uniquement sportivement.