Au lendemain du match OL-Brest, Antony Gautier, directeur de l'arbitrage français, est revenu sur la prestation de Mathieu Vernice. Un retour sans pitié.
Face à la polémique toujours aussi intense sur plusieurs décisions prises par l'arbitre du spectaculaire match entre l'Olympique Lyonnais et le Stade Brestois, Antony Gautier est sorti de son mutisme. Au micro de France Bleu Breizh, celui qui depuis janvier 2023 est le grand patron des arbitres a confié s'être entretenu avec Mathieu Vernice, lequel a conscience d'avoir manqué son match. « Je peux vous dire aujourd'hui que pour avoir échangé très longuement avec Mathieu Vernice, il est probablement le plus malheureux d'entre nous. Mais ce sont les exigences du haut niveau qui, naturellement, demandent à ce que chaque arbitre puisse bien s'interroger sur ses performances. Mon but, aujourd'hui, est d'être en mesure d'accompagner Mathieu Vernice pour lui permettre de revenir au plus vite, surtout sur les terrains », a d'abord précisé Antony Gautier, qui a reconnu tout de même plusieurs erreurs grossières qui ont pénalisé les deux formations.
L'arbitre d'OL-Brest est très touché
OL-Brest : Le vrai scandale arbitral, c'est ça https://t.co/OGA3hCap2h
— Foot01.com (@Foot01_com) April 15, 2024
Revenant dans le détail sur les boulettes commises par l'arbitre d'OL-Brest, le patron de l'arbitrage français a reconnu que Brest méritait indiscutablement un penalty sur la main de O'Brien, et que sur l'ouverture du score de Lyon, un hors-jeu a été oublié avant la faute sur Alexandre Lacazette et le coup-franc qui a permis à l'OL de mener 1-0. De même, Antony Gautier précise que Matic n'aurait pas dû être sanctionné sur le coup-franc qui a amené à un but brestois, et qu'en fin de match, en plus du penalty, Bizot, le gardien brestois, devait être expulsé. De quoi permettre au responsable arbitral de répondre à ceux qui disent que le Stade Brestois n'est pas arbitré comme le sont les grands clubs de Ligue 1. « Si Brest dérange ? Absolument pas, pas plus que d'autres clubs », a clairement fait savoir Antony Gautier, afin de définitivement tordre le cou à cette histoire d'un arbitrage à deux vitesses. Il n'empêche que cette saison ressemble à une saison noire pour les sifflets français, tout cela s'inscrivant dans une crise de gouvernance qui engendre la défiance des clubs professionnels.