Bakary Koné revient de loin. Mis au placard à l'Olympique Lyonnais, le Burkinabé vient d'enchainer six titularisations consécutives. Profitant de la méforme de Dejan Lovren, l'ancien guingampais devrait être titularisé dimanche soir face au PSG, et s'est confié dan les colonnes de L'Equipe, racontant sa période très compliquée. Disparu des radars depuis le 6 janvier, le défenseur explique avoir eu beaucoup de problèmes « à cause de la solitude, du froid, et d'un problème sanguin», mais savoure de revenir aujourd'hui.
« La CAN ratée en 2012 ? Ça n'a rien à voir du tout. Après un moment d'apprentissage, il y a parfais un moment de blocage, qui a été un peu long pour moi. Mais j'avais enchaîné les matches tellement vite que je n'ai pas eu le temps de comprendre certaines choses. J'ai intégré la concurrence en Ligue 1, comprendre et accepter les choix, continuer de travailler, comprendre le jeu aussi. Mais j’ai un peu plongé, et j’ai été beaucoup critiqué par la presse. J’ai été mauvais, mais pas autant qu’on l’a dit. Parler, me plaindre, je ne sais pas le faire. Et puis je peux vraiment exploser, alors, je préfère rester calme et me poser les bonnes questions quand je suis avec ma famille et mes proches. Je ne comprenais pas comment je pouvais être à ce niveau et n’être même pas remplaçant. Je me suis dit qu’il fallait en faire plus, travailler dans mon coin, tout faire pour revenir vite. Je ne voulais pas me dire que je n’étais pas aussi bon que je pouvais le penser », a confié le Burkinabé issu d'une famille de dix-neuf enfants, comme nous l'apprend le quotidien L'Equipe, dans un portrait poignant.