Juninho et Miralem Pjanic se sont côtoyés à l'Olympique Lyonnais et si le Brésilien a désormais pris sa retraite, le Bosnien oeuvre désormais sous le maillot de l'AS Rome. Avec quatre buts sur coup-franc depuis le début de la saison, Pjanic se montre le digne héritier de Juninho dans cet exercice et dans l'Equipe l'ancien meneur de jeu brésilien avoue que le joueur de la Roma a vraiment tout ce qu'il faut pour devenir un artificier en chef.
« Miré était toujours intéressé par ma technique de frappe sur coup franc et par cet exercice particulier. Malheureusement, on ne s’est pas côtoyé très longtemps, car je suis parti un an après qu’il soit arrivé de Metz, en 2008. Il restait toujours avec moi, après les entraînements, pour des séances de coups francs. On a beaucoup discuté tous les deux (…) C’est difficile de le comparer à moi, car je n’aime pas trop parler de moi-même. Mais Miré a une qualité incroyable. C’est peut-être le meilleur tireur de coup franc aujourd’hui. Enfin, non, j’en suis même sûr : c’est le meilleur. Il est très performant et surtout régulier. C’est le plus difficile. Il a beaucoup de variations dans ses frappes. Il est capable de frapper de différentes façons, selon la distance. J’imagine qu’il travaille énormément. Je lui avais dit à l’époque que la répétition du geste était la chose la plus importante pour devenir un grand tireur de coup franc. C’est fatigant, mais c’est vraiment le plus important », confie Juninho, qui a trouvé son digne héritier et espère surtout que cela va durer au-delà de ce début de saison. Du côté de l’AS Rome on l’espère probablement également.