Claude Puel se retrouve dans une délicate situation à Nice, puisque l’entraîneur du club azuréen va devoir laisser partir un de ses joueurs pris en grippe par les supporters du Gym. Et ce joueur n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de son propre fils, Grégoire Puel, qui est régulièrement ciblé par les fans niçois lesquels estiment qu’il ne doit sa place qu’à son lien familial avec le coach. Dans l’Equipe, Claude Puel regrette tout cela, estimant que son fils était injustement critiqué et l’entraîneur de l’OGC Nice avoue qu’il a l’impression de revivre ce qu’il avait déjà connu à l’Olympique Lyonnais avec Jean II Makoun.
« Grégoire a été jeté en pâture sur son nom. Il est le second joueur, dans ma carrière, que je n'ai pas pu protéger durant son apprentissage. L'autre n'était pas mon fils, mais il avait été assimilé comme tel…Jean II Makoun avait été pris en grippe par le public de Lyon et ne pouvait plus toucher un ballon à domicile. C'est ce qui est arrivé à Grégoire. Quand on a perdu sept matches d'affilée, l'an dernier, c'est le seul qui a été désigné responsable de la série. Depuis, cela a fait boule de neige (…) Il faut toujours des responsables. Son nom est devenu une cible, à bon escient ou pas, de façon justifiée ou pas, et il y a eu un effet boule de neige… Si son nom n'était pas sorti du chapeau, le mien serait sorti à sa place et j'aurais endossé cette responsabilité. Ce qui me gêne par rapport à ce gamin de vingt-deux ans qui débute, c'est que je n'ai rien pu faire pour le défendre, en tant qu'entraîneur. Comme avec Jean II, à Lyon », explique, dans le quotidien sportif, Claude Puel, qui admet que Grégoire Puel doit désormais envisager de partir au mercato.