On commence à en savoir plus sur les incidents intervenus dimanche entre supporters lyonnais après le match OL-Nantes. Un stadier lyonnais raconte ce qu'il a vu et cela est clairement très inquiétant.
Tandis que l'OL tente de ramener à la raison des associations de supporters qui sont lancées dans une guerre des egos, certains témoins de l'attaque des Six Neuf Pirates par des Ultras lyonnais issus des deux autres principaux groupes ont toujours du mal à assimiler ce qu'ils ont vu dans le stade de l'Olympique Lyonnais. Racontant que ses collègues stadiers et lui avaient alerté la sécurité de ce mouvement de supporters vers la sortie de la tribune des SNP, et conseillé à ces derniers d'attendre l'arrivée des CRS, un conseil qui n'a pas été suivi, un steward de l'OL témoigne dans L'Equipe de la violence des événements intervenus dès la fin du match contre Nantes.
Du jamais vu depuis OL-Besiktas
De violents affrontements après Lyon-Nantes, les ultras gâchent la fête... https://t.co/7UvU0zlXWg
— Foot01.com (@Foot01_com) October 6, 2024
« Dès que les Six Neuf Pirates sont arrivés en bas, on aurait dit une fourmilière, d'un seul coup. Des piranhas qui attaquaient leur proie, ils leur sont tombés dessus à plus de cent. Mon collègue a alerté immédiatement en hurlant "les Pirates se font attaquer !" Avec les vidéos et de la volonté, ils retrouveront les gars, c'est sûr, car il y en avait beaucoup qui n'étaient pas cagoulés (...) Hormis le match contre Besiktas en 2017 auquel j'avais assisté, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une telle violence », témoigne ce stadier lyonnais, qui pense donc que le club va pouvoir identifier plusieurs participants à cette violente bagarre qui heureusement n'a pas fait de blessé grave. Il est désormais temps pour le club de John Textor de faire le ménage dans ses tribunes, tout cela nuisant à l'image de l'Olympique Lyonnais. Dans la mesure où certains des Ultras ne portaient pas une cagoule, l'OL va rapidement pouvoir identifier ces derniers et les sanctionner. En attendant, du côté des supporters impliqués, chacun se rejette la faute.