Depuis ses premières sorties ô combien remarquées sur les réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas a parfois laissé tout le monde un peu dubitatif sur les propos lâchés par ce moyen de communication. Capable d’annoncer l’imminence d’une prolongation de contrat de Clément Grenier, de se tromper dans les prénoms des stars de son équipe féminine, de balancer sur l’arbitrage pro-parisien pendant le match du PSG à Sochaux et bien évidemment de défendre à outrance le bilan de son propre club sur ces dernières années, le président lyonnais joue le jeu également avec les supporters, à qui il n’hésite pas à répondre. Un comportement inédit et assez inattendu pour celui qui est le patron d’une entreprise cotée en bourse tout de même. Interrogé par la Tribune de Lyon sur cette nouvelle addiction, Jean-Michel Aulas assume tout, y compris ses échanges parfois musclés avec ses détracteurs, où certaines phrases du président lyonnais comme « Tu ne seras jamais président de club, retourne à tes sacs de billes » ou « Il faut prendre un peu de temps pour vulgariser le management du foot à des abrutis », sont déjà mythiques. Il faut dire que le patron de l'OL se fait parfois secouer, se faisant prier de « vendre son club aux Qataris » ou « d'arrêter de pleurnicher » par des détracteurs visiblement ravis de lui dire directement le fond de leur pensée.
« Twitter est un outil indispensable de communication. J’essaye le plus souvent de répondre avec du bon sens et sans agressivité », a témoigné Jean-Michel Aulas à propos de ces envolées lyriques qui détonnent dans le monde des présidents de clubs de Ligue 1, où la réserve est souvent de mise.