Maitre dans l’art du contre-feu, Jean-Michel Aulas s’en donne à coeur joie sur L’Equipe.
Le président de l’OL avait déjà effectué une première sortie musclée contre le quotidien sportif ce mercredi, et il a remis le couvert ce jeudi avec toujours la même cible. Il s’agit de Vincent Duluc, qui avait répondu à la sortie du patron lyonnais par un article expliquant que l’OL était « sous tension » et mettant en avant les nombreux problèmes sportifs ou extra-sportifs au sein du club. Cela n’a bien évidemment pas plu à Jean-Michel Aulas, qui a profité de la grève de ce jeudi, et donc de l’absence de parution du journal L’Equipe en version papier, pour bien faire comprendre que cela n’allait pas le faire pleurer.
« Re cher Vincent Duluc,
Le seul point positif de cette grève qui touche inévitablement la distribution du journal l’Equipe pour l’édition papier. Vous persistez à dramatiser volontairement une situation qui, vous le savez bien, est éphémère et qui ne vous autorise en aucun cas à tirer des conclusions définitives sur un bilan sportif qui ne se fera, malheureusement pour vous, qu’à la fin de l’année sportive. La différence entre un journaliste qui, je vous le redis, écrit bien, et un dirigeant de club qui réussit plutôt pas mal par rapport aux autres, c’est que le journaliste se fait plaisir à chaque défaite de l’équipe qu’il veut critiquer, ou de l’institution qu’il souhaite salir : il écrit les choses les plus négatives qui peuvent être retenues par les lecteurs les plus extrémistes, et il pourra redire exactement le contraire le lendemain du prochain match où l’équipe qu’il aura critiquée précédemment aura réussi, et ce qui l’amènera inévitablement à dire exactement l’inverse de ce qu’il a écrit », a balancé un Jean-Michel Aulas excédé par les papiers de Vincent Duluc dans L’Equipe, et qui ne se prive pas d’accuser le journaliste de retourner sa veste comme bon lui semble au gré des résultats.