Dans un entretien accordé à l'Equipe, Sidney Govou annonce que cette fois c'est décidé il allait quitter l'OL, précisant que le courant ne passait plus du tout avec Claude Puel, son entraîneur.
Chaque saison, Sidney Govou a l’habitude de faire le coup du « Cette fois je m’en vais », avant de finalement se raviser et de rester à l’Olympique Lyonnais. Mais cette fois l’attaquant de l’OL semble clairement déterminer à quitter le club rhodanien, confiant dans l’Equipe qu’il ne se sentait plus du tout en phase avec les dirigeants, et surtout Claude Puel avec qui ses rapports sont désormais très froids. « Je n’ai pas de rapports, c’est aussi simple que cela. Je suis un joueur de l’OL, je fais mon métier, je fais ce qu’il me demande, ça s’arrête là, précise Sidney Govou qui regrette très vivement le mode de gestion de l’entraîneur lyonnais. Je n’aime pas cette gestion humaine. Je m’y plie, je fais partie d’un groupe et je sais qu’on ne peut pas laisser faire n’importe quoi aux joueurs. Mais je regrette le manque de discussion (...) Avant, la responsabilité était mieux partagée et plus de monde s’impliquait, du staff à la laverie pour qu’on réussisse le week-end. Ce côté-là m’allait bien. Là, cette façon de tout contrôler, ce n’est pas moi, je me sens moins bien à l’intérieur. Mais c’est peut-être mieux pour les autres. »
Pour Sidney Govou, l’attitude de Claude Puel, lorsque le brassard de capitaine lui a été retiré après une soirée un peu arrosée en marge du tournoi de tennis, n’a pas été conforme à ce qu’il attendait. L’attaquant n’a pas apprécié notamment que l’information de cette sanction soit révélée dans la presse avant même qu’il en soit informé, pas plus qu’il n’a aimé les propos de Jean-Michel Aulas qui avait indiqué qu’il voulait « aider son joueur » au lendemain de ce petit dérapage. Concernant son avenir, le joueur lyonnais a désormais tranché dans le vif. « J’ai pris ma décision de partir à la fin de mon contrat depuis un certain temps (...) Même si je sais qu’il ne faut pas dire des trucs comme ça, mais je ne vois pas ce qui pourrait me donner envie de rester », explique Sidney Govou avant de reconnaître que le Paris Saint-Germain était une piste possible.
Nul doute qu’il y aura une drôle d’ambiance ce mercredi à Tola Vologe où les éclats de voix sont plutôt rares. A quatre jours du déplacement à Marseille, l’OL va devoir faire avec.
