Capitaine de l’Olympique Lyonnais, Maxime Gonalons ne parle pas à tort et à travers, mais lorsqu’il a quelque chose à dire il ne tourne pas autour du pot. Dans France-Football, le milieu de terrain de l’OL est revenu sur son fameux coup de gueule de l’été dernier lorsqu’après le match perdu à Gerland contre Lens il avait critiqué la préparation physique mise en place par Alexandre Marles, récemment arrivé à Lyon en provenance du PSG. Et Maxime Gonalons avoue qu’il a toujours du mal à comprendre pourquoi Jean-Michel Aulas s’était séparé sans ménagement de Robert Duverne, parti désormais à Metz.
« Après Lens, j’étais écoeuré, ce match avait été horrible. On n’avançait pas. J’en avais assez parlé aux gens concernés, aux préparateurs physiques et à Alexandre Marles (…) Mais je sentais que je n’étais pas écouté, entendu, que ça ne changeait pas. Cela me frustrait, je n’étais pas bien (…) Si on n’avait pas parlé, il y avait de gros risques que l’on aille droit dans le mur (…) Il y a eu une réunion entre certains joueurs cadres, Christophe Jallet, Steed Malbranque et moi et tout le staff et on s’est dit les choses. J’ai dit à Alexandre Marles : « Écoute-nous. Il y a ici des gens qui sont au club depuis de nombreuses années et c’est grâce à eux que l’OL a gagné des titres ». Quand on arrive, on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi. Et il l’a très bien compris. Il avait fait aussi des déclarations un peu limites dans la presse sur notre marge de progression (…) Ce n’était pas honnête de dire ça. En arrivant dans un club comme Lyon on ne peut pas communiquer comme ça, ce n’était pas possible, c’était manquer de respect à tous les gens qui ont travaillé depuis la création de l’OL. Je pense qu’il était en colère après moi, mais c’est normal, explique, dans France-Football, Maxime Gonalons, qui n’a toujours pas digéré que Robert Duverne soit poussé sans ménagement vers la sortie et ne le cache pas non plus. Robert je m’entends toujours très bien avec lui, il a été essentiel pour l’OL, il ne faut pas l’oublier (…) Il a été peiné, le club lui aussi c’est sa vie. C’est incompréhensible. Je ne comprends toujours pas aujourd’hui. Il aurait dû être conservé. »