Glasner pour l'Allemagne, l'OL a 50% de chances de le perdre

Glasner pour l'Allemagne, l'OL a 50% de chances de le perdre

Icon Sport

La quête d'un entraîneur pour succéder à Laurent Blanc est bien mal engagée à l'OL. Les différentes pistes ont échoué, ne reste que la meilleure : Oliver Glasner. Mais, l'Autrichien est réellement un candidat sérieux pour la Mannschaft.

L'OL est proche du scénario catastrophe pour sa rentrée contre Le Havre dimanche prochain : évoluer avec un entraîneur quasi viré sur le banc. En effet, il ne fait pas mystère que John Textor a décidé de se séparer de Laurent Blanc. Toutefois, il ne lui a pas trouvé de successeur jusqu'alors. A une semaine de la reprise, les pistes s'évanouissent les unes après les autres : Graham Potter, Julen Lopetegui et peut-être désormais Oliver Glasner. Le coach autrichien a ouvert la porte à l'OL dans le cas seulement où une meilleure offre ne lui parvient pas. Or, l'ancien entraîneur de Wolfsburg et de Francfort est envoyé sur le banc de la sélection allemande. Une perspective qui n'est plus hypothétique désormais.

Nagelsmann ou Glasner, la Mannschaft a le choix

En effet, l'avenir de Hansi Flick s'est largement assombri après la déculottée subie par les Allemands contre le Japon samedi soir (1-4). Sous pression avant les amicaux de septembre, Flick risque de perdre son poste après le match contre la France mardi. Et, Oliver Glasner fait officiellement parti de la short-list pour lui succéder comme l'indique Sport Bild. Le coach suivi par l'OL est en concurrence avec Julian Nagelsmann dans l'esprit de la fédération allemande.

Glasner pourrait devancer son jeune collègue sur un point : leur situation contractuelle. Les deux hommes sont sans club mais Nagelsmann possède encore un contrat avec le Bayern Munich qui l'avait pourtant écarté au printemps dernier. Si la fédération allemande peut trouver un accord avec les Bavarois comme pour Flick, la situation de Glasner apparaît plus simple à gérer. Reste à espérer pour l'OL que la Mannschaft fasse confiance à Nagelsmann coûte que coûte pour lui permettre d'enrôler Glasner le plus rapidement possible.