Bruno Génésio était en conférence de presse ce lundi avant d'assurer sa première séance comme entraîneur de l'Olympique Lyonnais. L'occasion pour le nouveau technicien de l'OL de présenter son plan de relance d'une équipe qui a vécu une première partie de saison plus que compliquée.
Que pensez-vous faire pour redresser l’OL ?
« On est arrivé à une situation sportive qui s’est détériorée. Il y a un certain nombre de raisons, et notamment parce que les valeurs de l’OL ont permis à ce club de gagner des titres et d’être l’un des plus grands clubs, et ces derniers temps j’ai l’impression que ces valeurs ont été galvaudées. J’envisage de réinstaurer dans un premier temps cet état d’esprit qui avait fait de cette une équipe conquérante, enthousiaste, positive et dure à battre. J’ai décidé de faire ce mini stage pour deux raisons, travailler au niveau technique et tactique, mais retrouver aussi cette solidarité, cette cohésion et cette exigence, cette rigueur qui nous a fait défaut ces derniers temps »
Des supporters ont lancé une pétition contre vous, qu’avez vous à leur dire ?
« Je comprends l’attitude des supporters, car ils devaient s’attendre à un entraîneur étranger et qui avait plus d’expérience. Je peux comprendre qu’ils soient déçus et aient des doutes, mais cela me motive encore plus pour réussir avec les gens qui m’entourent. A moi d’inverser la tendance et de montrer que le choix qui a été fait était le bon »
Vous étiez l’adjoint d’Hubert Fournier, vous avez donc votre part dans les résultats de la première moitié de saison.
« J’ai une responsabilité comme tout le monde dans le staff, ça serait se cacher que de dire le contraire. Si j’avais senti que je n’avais pas l’adhésion des joueurs, je n’aurai pas accepté cette mission. Je pense avoir suffisamment de confiance de la part des joueurs, que ce soit individuellement ou collectivement, surtout avec le retour des blessés. »
Avez-vous parlé de votre fonction avec Huber Fournier ?
« J’ai eu une discussion franche et claire avec Hubert Fournier avant le match contre Ajaccio. Mais je n’ai plus de nouvelle depuis… »