Garde n’a pas joué au petit chef à l’OL

Il y a eu un sacré changement de personnalité au poste d’entraineur de l’Olympique Lyonnais à l’été 2011 avec le passage de Claude Puel à Rémi Garde. Le premier est un compétiteur de l’extrême, qui n’hésite pas à aller au conflit ou à muscler son discours pour bousculer ses joueurs, le second est beaucoup plus tempéré et posé, dans ses actes sur le bord de la touche comme dans ses discours. Il n’empêche, le technicien rhodanien n’a pas hésité à écarter plusieurs joueurs cette saison au moment où son équipe piquait du nez, comme ce fut le cas pour Jimmy Briand, Dejan Lovren ou Anthony Réveillère. Dans un entretien à Lyon-Capitale, Rémi Garde a fait savoir qu’il n’avait pas fait cela dans l’optique d’asseoir son autorité ou de montrer qui était le patron. 

« Je n’ai pas écarté des joueurs, pris des mesures pour prouver ou me prouver que je pouvais le faire. Je l’ai fait dans l’intérêt de l’équipe. Comme je le dis souvent aux joueurs, je ne suis pas là pour me faire plaisir ou régler des comptes. Mon rôle est d’essayer de prendre des décisions qui me semblent justes ainsi qu’aux yeux du groupe. J’évalue les joueurs tous les jours, j’ai un tas d’indices qui parfois peuvent échapper à l’environnement extérieur », a expliqué l’entraineur lyonnais, qui a certainement vu des choses qui ne lui ont pas inspiré confiance, même si les raisons des mises à l’écart de Briand (refus d’aller à Monaco), Lovren (propos à l’encontre du club dans la presse) et Réveillère (méforme) ne sont pas vraiment mystérieuses.