L’Olympique Lyonnais n’a pas eu beaucoup de temps pour panser ses plaies après son naufrage européen puisque dès samedi l’OL recevra Lille à Gerland pour ce qui n’est pas loin d’être sa dernière cartouche en championnat. A la veille de ce rendez-vous capital dans l’optique d’une place sur le podium, Rémi Garde est revenu sur sa soi-disant trop grande gentillesse avec son groupe. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais a confié qu’il paraissait toujours très calme, mais que cela n’empêchait pas son message de passer.
« Ce n’est pas parce que je m’exprime d’une certaine manière que mes mots ne passent pas. Je m’exprime différemment dans le vestiaire. Je ne suis pas sûr qu'entre l'Arsenal vu à Milan et celui du retour il y ait eu 21 jours d'engueulade de la part d'Arsène Wenger. A moins qu'il ait beaucoup vieilli...Les joueurs peuvent parler. Si j'ai bonne mémoire, pendant 3 ans, il y a eu le bâton. Un peu trop. C'est ce qu'on entendait. Il faut arrêter les discours, il y a 90 minutes à jouer samedi contre Lille, les joueurs pourront démontrer leur conscience professionnelle. Les joueurs doivent faire plus et ils le savent, a expliqué l’entraîneur de l’OL, qui a tenu à ne pas dramatiser la situation au sein du club de Jean-Michel Aulas. Il faut aussi relativiser beaucoup de choses : nous avons couru sur quatre tableaux différents en choisissant de ne faire l’impasse sur aucune compétition. Après nous sommes sortis de la Ligue des Champions, il y avait peut-être un manque d’investissement. La cohésion est un peu moins forte en ce moment, mais elle vient en gagnant, les victoires font avancer un groupe. Il n’y aura pas de pression individuelle samedi, mais une pression collective. J’ai l’espoir que les qualités individuelles de chacun serviront le collectif. »