Visiblement ému, Rémi Garde a officialisé ce mardi sa décision de ne pas accepter la prolongation de contrat que lui proposait l’Olympique Lyonnais, malgré l’insistance de Jean-Michel Aulas. Le technicien rhodanien a clairement fait savoir que s’il quittait bien l’OL en juin prochain c’était uniquement pour des raisons personnelles et pas pour un désaccord avec son patron. Et Rémi Garde de prévenir qu’il était hors de question de le voir sur un banc de touche de Ligue 1 la saison prochaine.
« J’ai décidé de ne pas répondre favorablement aux demandes répétées du président et de Bernard (Lacombe) de continuer à entrainer l’équipe la saison prochaine. Mes raisons sont personnelles et familiales, je ressens le besoin dans ma vie d’homme de souffler, de faire un break (…) Ne cherchez aucune autre raison à mon départ et je vais d’ailleurs remercier Jean-Michel Aulas publiquement de m’avoir fait confiance il y a trois ans et de la collaboration que nous avons eue. Je vais tordre le cou aux supputations, j’ai grandi dans la relation de travail que j’ai eue avec Jean-Michel Aulas. On a eu des moments délicats, c’est normal dans ce métier, mais cela ne me fait pas quitter l’Olympique Lyonnais. (…) Je quitte l’OL fin juin, mais on ne me trouvera pas sur un autre banc de touche je peux vous l’assurer. L’OL m’a demandé de rester proche du club, mais là j’ai besoin de respirer un peu (…) Ma décision a été difficile à prendre, mais je suis un peu déséquilibré sur le plan familial, et je sens que j’ai besoin de les retrouver pour me ressourcer et revenir fort, a expliqué Rémi Garde, qui a reconnu avoir déjà abordé avant lundi le sujet de son départ avec Jean-Michel Aulas. J’ai informé le président depuis quelque temps d’une tendance. Il a essayé de me faire changer d’avis, mais c’est un choix personnel et ça n’a pas de lien direct avec le projet et l’avenir de l’Olympique Lyonnais. Je craignais de ne plus avoir assez d’énergie. Je n’ai pas de plan de carrière, j’ai beaucoup aimé ce métier et Arsène Wenger m’avait prévenu que c’était difficile. Il avait raison. Je ne joue à rien, je suis naturel et on verra ce que me réserve l’avenir (…) J’aurai été très fier de faire entrer l’équipe dans le Grand Stade, mais cela n’était pas suffisant, même si ça pouvait flatter mon ego.»