Sur le point de signer au FC Lorient, Lindsay Rose ne sera pourtant que prêté avec option d’achat, même si celle-ci sera levée en cas de maintien du club breton.
Néanmoins, le défenseur central n’a pas pris de gants ce jeudi dans L’Equipe, lâchant très rapidement le fond de sa pensée sur son passage très décevant à l’Olympique Lyonnais. Avant même d’apposer sa signature sur son contrat chez les Merlus, l’ancien valenciennois a tenu à régler quelques comptes. Tout d’abord sur le vestiaire lyonnais.
« Le vestiaire est très spécial au sens où les Lyonnais sont entre eux. C’est difficile de rentrer dans leur cercle. Je ne dis pas que c’est impossible mais pour un joueur qui ne connaît pas cette mentalité, c’est très dur. Pourtant, ce ne sont pas des mauvais gars. Est-ce que j’aurais pu faire plus ? Je me suis toujours donné à fond, je n’ai jamais triché, j’ai toujours été droit avec mes équipiers », a souligné Lindsay Rose, qui estime avoir également payé son embrouille avec Corentin Tolisso, même si le club ne l’a pas officiellement présenté comme cela.
« J’ai regretté que ça sorte dans la presse parce que ça s’est vraiment passé au cœur du vestiaire. C’est de l’histoire ancienne, mais ça n’a pas été une bonne pub, ni pour lui, ni pour moi. On s’est reparlé depuis et, même si on n’est pas amis, on se respecte. Est-ce que ça a joué sur mon faible temps de jeu ? Ce n’est pas la version qu’on m’a donnée, mais quand on vous dit que l’épisode est clos et que derrière, on vous enlève du groupe pendant deux mois, on se pose des questions. Il y a eu certains trucs pas cohérents », a déploré le défenseur central, qui en veut clairement à Hubert Fournier, et estime que Bruno Genesio semble capable de ressouder le groupe.
« Hubert Fournier n’a pas été clair avec moi, ni avec lui-même, ni avec certaines personnes de son entourage. Aujourd’hui encore, je suis convaincu que j’aurais pu m’imposer à Lyon. Mais à partir du moment où on te pointe avec un fusil à la moindre mauvaise passe ou qu’on t’accuse de choses irréelles, c’est compliqué. Il y a eu dix défenses différentes et je n’ai jamais été dedans… Les gens vont dire que la marche était trop haute pour moi, mais ce n’est pas vrai. S’il n’est plus au club aujourd’hui, c’est qu’il y a des raisons », a balancé Lindsay Rose, qui s’est ouvertement félicité de voir que des joueurs comme Ferri et Tolisso avaient désormais perdu leur statut de titulaire, signe pour le joueur en partance que la concurrence est plus saine qu’avant à Lyon. Il n’aura toutefois pas l’occasion de le découvrir.