Au vu de la mauvaise dynamique de l’Olympique Lyonnais, Bruno Genesio s’étonne que l’entraîneur Peter Bosz soit relativement épargné. L’ancien coach des Gones estime qu’il aurait davantage été critiqué à la place du Néerlandais. Ce dont le journaliste Daniel Riolo n’est pas si sûr.
Bruno Genesio l’a mauvaise. Malmené par la presse et par les supporters de l’Olympique Lyonnais à son époque, l’ancien entraîneur des Gones constate que Peter Bosz, malgré les défaites qui s’accumulent, bénéficie d’une certaine clémence. « Si ça avait été moi, ce n’est pas que vous m’auriez arrangé, vous m’auriez découpé, laminé », lâchait l’actuel coach du Stade Rennais la semaine dernière. Mais le technicien n’a pas convaincu Daniel Riolo. De son côté, le journaliste de RMC affirme que l’hostilité des supporters n’étaient pas dirigée contre Bruno Genesio.
🗣💬 "Genesio à Lyon c'est une mauvaise rencontre au mauvais moment"
— After Foot RMC (@AfterRMC) September 29, 2022
🔴🔵 Daniel Riolo revient à la racine du problème Genesio à l'OL : "ce n'est pas l'entraineur que les supporters attendaient" pic.twitter.com/u7hnLwhQ9X
« Bosz entraîne Lyon depuis un an, Genesio est resté plus longtemps. La première année, tout le monde n'était pas forcément sévère avec ce que faisait Genesio, a rappelé le chroniqueur de l’After. Il y a eu dès le départ un a priori parce que ce n'est pas l'entraîneur que Lyon et les supporters attendaient. Donc ce n'était pas forcément sur sa personne. C'est tombé sur lui parce que c'était le gars de Lyon, le gars discret que personne ne connaît, ça sentait la solution par défaut, quand il est arrivé il n'a pas un charisme fou dans sa communication... »
Les supporters attendaient un coach de renom
« Tout ça il l'admet, il dit que si c'était à refaire il le referait différemment, qu'il n'était peut-être pas préparé à tout ce qui s'est passé, à tout ce que cette décision a charrié. C'est une mauvaise rencontre au mauvais moment, c'est ça qui a déçu les supporters, a expliqué Daniel Riolo. (...) Il aurait aimé être prophète en son pays et je pense qu'il traînera cette cicatrice pendant très longtemps. » En effet, celui que l’on surnommait « Pep Genesio » n’a toujours pas digéré ce traitement qui l’avait incité à quitter son club de cœur en 2019.