S’il a forcément eu une influence sur le départ de Corinne Diacre au sein de l’équipe de France féminine, Jean-Michel Aulas pèse de moins en moins dans les hautes sphères. C’est en tout cas ce qu’explique Grégory Schneider.
Il y a quelques années encore, quand son Olympique Lyonnais brillait toujours au sommet de la Ligue 1 et en Coupe d’Europe, Jean-Michel Aulas faisait la pluie et le beau temps au sein du football français. À l’époque, toutes ses sorties médiatiques avaient des répercussions, que ce soit sur l’arbitrage ou sur d’autres sujets importants. Si son influence a baissé avec les résultats de Lyon, le président de l’OL reste quand même un personnage central à la FFF. Ces dernières semaines, il a par exemple été un acteur de la mise à l’écart de Corinne Diacre à la tête de l’équipe de France féminine. Il faut dire que les joueuses de l’OL, soit les cadres des Bleues, ne voulaient plus de l’ancienne coach de Clermont en sélection. Malgré cette importance dans ce dossier majeur de la Fédé, Aulas n’est plus celui qu’il était, d’après Grégory Schneider, qui n'hésite pas à parler de fin de règne.
« Aulas est moins costaud qu'avant »
🧑⚖️ #Aulas, le vrai patron du foot français ?
— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) April 2, 2023
🗣️ @SchneiderGrgory : "Je pense que ce n'était plus possible avec #Diacre. Aulas est moins costaud qu'avant. Son club est 10e et les filles se cassent la gueule. Le foot est plus difficile à contrôler aujourd'hui." pic.twitter.com/mdTzudWkI2
« Je pense que ce n'était plus possible avec Diacre. Il y a déjà eu les plaintes de Renard, Bouhaddi, Henry, des joueuses de l’OL.. Mais ce qui a été de trop, c’est que les Parisiennes, comme Diani et Katoto, ont embrayé derrière. Aulas, le vrai patron du foot français ? Non, je ne crois pas. Aulas est moins costaud qu'avant. Son club est 10e et les filles se cassent la gueule. Le foot est plus difficile à contrôler aujourd'hui », a lancé, sur les ondes d’Europe 1 Sport, le journaliste sportif français, qui estime donc qu’Aulas est en train de perdre le pouvoir qu’il avait sur le foot français. Il faut dire que la chute de Noël Le Graët, dont il était proche, ne l’aide pas, en plus des mauvais résultats actuels de son OL… La gestion de son club, qui autrefois faisait l'unanimité, est désormais très contestée, même s'il a convenu de laisser le témoin dans désormais un peu plus de deux ans. Par contre, au sein du football féminin, JMA garde une belle côte sachant qu’il pourrait devenir le boss de la Ligue féminine dans les mois à venir.