Dans sa chronique publiée ce lundi dans l’Equipe, Vincent Duluc, l’une des plumes vedettes du quotidien sportif, s’attaque au dossier de l’arbitrage français après un week-end marqué par les buts accordés à tort à l’AS Monaco contre l’Olympique Lyonnais. Évoquant ce cas précis, mais également celui du match de Ligue des champions entre le Barça et Manchester City, où Stéphane Lannoy avait refusé un but à tort et oublié un penalty évident pour les Catalans, Vincent Duluc estime que même s’il faut protéger les arbitres, la France doit être soulagée de savoir qu’aucun de nos sifflets ne sera présent lors de la Coupe du Monde.
« Jean-Michel Aulas s’est contenu, il a seulement exigé la présence de Freddy Fautrel sur le plateau du CFC. Son attitude est un bon exemple, le signe qu’il n’est jamais trop tard, ainsi qu’une bonne nouvelle. Car il ne faut pas cesser d’encourager les vocations, de réclamer le respect pour les arbitres et de les protéger. C’est une mission permanente dont les familles du football ne peuvent s’écarter, écrit Vincent Duluc, avant de s’attaquer quand même frontalement à l’arbitrage français. Cette amélioration de la communication des clubs autour des fautes d’arbitrage s’accompagne d’une très mauvaise nouvelle : l’arbitrage français d’élite, cette semaine, s’est couvert de ridicule. Les arbitres de haut-niveau faisant partie des familles du football professionnel, il existe peu de raison de ne pas juger leurs performances (…) Entre l’arbitrage catastrophique de M.Lannoy lors de Barcelone-Manchester City et l’incroyable festival du trio dirigé par M.Fautrel, dimanche à Gerland, il est impossible de ne pas se sentir soulagé à l’idée qu’aucun arbitre français ne sera présent au Mondial. »